En vertu de la loi de finances complémentaire pour l’année 2022 (LFC), le secteur privé a désormais le droit d’importer les moyens de transport aériens et maritimes. Un secteur longtemps monopolisé par l’Etat.
Ainsi, la loi de finances complémentaire, publiée au Journal officiel n 53, a autorisé « le dédouanement pour la mise à la consommation, à l’état usagé, les aéronefs et éléments d’aéronefs ainsi que les navires de transport de voyageurs et de marchandises ».
Cette nouvelle réglementation intervient après que le gouvernement a décidé d’ouvrir le secteur aérien et maritime à l’investissement privé. De nouvelles compagnies verront bientôt, selon les récentes déclarations du ministre des transports.
Ils sont au nombre de neufs dossiers déposés par des opérateurs algériens, étrangers ou mixtes, qui ont reçu l’aval du ministère du Transport pour la création de compagnies aériennes privées. Sept de ces demandes auront bientôt l’agrément définitif selon des sources médiatiques.
Pour les investisseurs étrangers, ils seront soumis au principe des 51% d’actions détenues par des locaux.
Rappelons que le Premier ministre avait souligné auparavant, les insuffisances en matière de couverture du pays par le transport aérien, notamment dans les régions des Hauts plateaux et du Grand Sud. Il a précisé, à ce propos, que « l’Algérie a besoin davantage d’aéroports, d’opérateurs et de compagnies aériennes pour couvrir tous les besoins nationaux en matière de transport aérien ».