Adepte des réformes administratives à tout-va depuis son arrivée à la tête du département du commerce, Kamel Rezig continue à faire parler de lui à travers ses idées pour le moins « atypiques » !
En effet, le ministre du Commerce, a affirmé lundi à Alger que son secteur s’attelait à la spécialisation des importations à travers l’obligation de l’opérateur du Commerce extérieur à n’importer qu’un seul et unique type de produits.
Cette spécialisation permettra une meilleure organisation du commerce extérieur dans le cadre de la nouvelle approche sectorielle qui obligera les importateurs à se spécialiser dans des familles précises de produits, et qui seront inscrites sur leur Registre de commerce, a expliqué le ministre à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de l’Association nationale des Commerçants et artisans (ANCA) au Palais des expositions.
Il a réitéré, dans ce sens, que les produits localement fabriqués ne seront importés sauf lorsqu’il s’agit de soutenir, en volumes limités, le marché local, en cas de déficit dans la satisfaction de la demande.
S’agissant de la liste des produits interdits à l’exportation, le ministre a précisé que cette interdiction était liée à la conjoncture sanitaire que traverse le pays, assurant que le secteur encourage les exportations mais pas des produits qui enregistrent un manque sur le marché local.
Cette liste est modifiable suivant la conjoncture qui a motivé sa mise en place, a souligné M. Rezig avant d’ajouter que les produits interdits à l’exportation sont les produits subventionnés, l’ail, les masques et le gel hydro-alcoolique, c’est-à-dire des besoins fondamentaux pour le citoyen.
Par ailleurs, le ministre du Commerce a fait état, dans une déclaration à la presse, de l’élaboration en cours d’une feuille de route pour les opérations de commercialisation et de stockage.
Avec APS