Le retour de l’importation de véhicules neufs en Algérie se fera sans le recours aux quotas. Une politique décriée par les concessionnaires automobiles algériens, et souvent entachée de suspicion.
Les pouvoirs publics semblent donc définitivement tourner le dos au système des quotas dans l’importation de voitures neuves comme l’a affirmé ce mardi, le ministre des Finances Abderrahmane Raouya devant les membres de l’Assemblée nationale.
Les opérations d’importation seront soumises à des frais fixés par le projet de loi de finances complémentaire et donc chaque agent importera selon ses propres capacités financières sans le restreindre à un quota afin d’éviter le retour de certains comportements suspects dans la distribution des quotas. A expliqué Raouya.
Le ministre a par ailleurs rappelé que le retour à l’importation de véhicules neufs est proposé par le Projet de loi de finances PLFC 2020. Le même projet de loi prévoit également l’importation de véhicules usagés dit « de moins de trois ans ».
Selon Raouya, ce retour à l’importation des véhicules neufs, notamment, est nécessaire car il permettra de répondre aux besoins du marché national. Il a en outre précisé que le gouvernement s’échine à mettre en place une nouvelle stratégie industrielle qui permettra l’émergence à terme, soit dans trois ans, les premiers jalons d’une réelle industrie automobile en Algérie.