Une facture salée qui détonne avec les recommandations de Tebboune.
L’Algérie a encore du mal à se passer de l’importation pour se nourrir. En effet, la facture d’importation des produits alimentaires en Algérie dépasse les 10 milliards de dollars.
C’est ce qu’ a annoncé, ce lundi, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, lors de l’ouverture du forum sur l’investissement agricole et agroalimentaire organisé au Centre international des Conférences (CIC) A Alger. Ce chiffre détonne avec les dernières recommandations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui avait recommandé au gouvernement, l’interdiction d’importer les produits fabriqués localement, tout en continuant à garantir le fonctionnement des entreprises et les besoins essentiels des consommateurs.
La facture alimentaire de l’Algérie semble pour le moins salée surtout lorsque l’on rappelle qu’en 2019 la facture d’importation des produits alimentaires avait reculé de 6% pour s’établir à 8,07 milliards de dollars, contre 8,57 milliards de dollars en 2018.
Bis repetita, Djerad a expliqué que le gouvernement a élaboré un plan pour moderniser l’agriculture et atteindre un certain nombre d’objectifs urgents, notamment la rationalisation des dépenses publiques et la réduction de la facture d’importation.
Il a déclaré que le Président de la République avait donné un ensemble d’instructions pour exploiter les capacités nationales sur la voie de la réalisation de la sécurité alimentaire.