Réalisée par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) pendant le 2 éme trimestre 2018, l’étude de l’Observatoire du climat des affaires (OCA) montre une stagnation générale de l’indice du climat des affaires.
L’étude a concerné 231 chefs d’entreprises algériens répartis sur l’ensemble du territoire et dans différents secteur et ses résultats montrent une certaine dynamique dans quelques sous-domaines.
D’emblée et selon les résultats du questionnaire, le climat des affaires est noté 7.1/20, bien en-deçà de la moyenne. La meilleure note et véritable moteur de cet indice étant celle de la compétitivité des entreprises, notée 9.5/20, elle a même progressé d’un point par rapport au dernier trimestre. Cette progression traduirait « la confiance des investisseurs en la capacité de leurs entreprises à générer de la plus-value et de la croissance, à condition d’évoluer dans un environnement plus favorable. »
Noté 5.4/20, c’est l’axe gouvernance et action de l’Etat qui tire vers le bas la note globale, malgré une légère progression de 0.1% comparativement au premier trimestre 2018. Pour les chefs d’entreprises sondés l’action du gouvernement demeure, du point de vue des sondés, pénalisante pour les performances de l’entreprise, toujours du fait des décisions discrétionnaires et de l’absence de concertation Etat-entreprise.
L’axe financement perd quand à lui plus d’un point, passant de 7.6 à 6.4/20. Cette note démontrerait, selon l’OCA, Les difficultés d’accès aux offres de
financement persistent, du point de vue des chefs d’entreprises. « Ils dénoncent, encore une fois, l’absence de compétitivité dans le secteur financier et l’archaïsme du secteur bancaire. »
Noté 7.4/20 et en légère progression, l’axe du capital humain pose la problématique de la qualité de la formation des employés et de leur rendement. Se pose donc toujours la question de la capacité des institutions de formations à fournir les ressources humaines qualifiées en nombre mais surtout en qualité.
Aussi mal notée que le financement, la question de la pression fiscale stagne à 6.8/20 et dénote, selon l’OCA, d’une pression fiscale trop grande et d’une mauvaise répartition des recettes.