La liquidité bancaire s’est établie à 681,71 milliards de dinars au 31 janvier 2021, enregistrant ainsi un rebond de plu de 300 milliards de dinars depuis septembre dernier.
En effet, la liquidité globale des banques est passée de 1 100,8 milliards de dinars à fin 2019 à 461,8 milliards de dinars à fin septembre 2020. La Banque d’Algérie avait indiqué en février dernier dans un communiqué, que cette baisse était due au déficit courant de la balance des paiements et aux impacts économiques de la pandémie de Covid-19.
Au cours du dernier trimestre de 2020, cette liquidité a commencé à s’améliorer après l’application d’un nombre de mesures dans les politiques monétaires de la Banque d’Algérie, notamment la baisse du taux des réserves obligatoires, l’augmentation des seuils de refinancement des titres publics négociables, l’allongement de la durée du refinancement et de la satisfaction totale des demandes de refinancement des banques.
Ainsi, un programme spécial de refinancement est mis en place pour une durée d’une année, à compter du 1er juillet 2021, en soutien au programme de relance de l’économie nationale. Il consiste en des opérations de cession temporaire d’apport de liquidités effectuées à l’initiative de la Banque d’Algérie.
Ce programme de 2 100 milliards de dinars, vise à remettre à flots les banques primaires pour satisfaire les besoins en crédits des opérateurs économiques et les ménages.
Selon la Banque d’Algérie, ces opérations spéciales de refinancement sont effectués à son initiative en direction des banques primaires, avec en guise de garantie, des obligations émises par le Trésor public, dans le cadre du rachat des crédits syndiqués.