La numérisation du secteur de l’habitant et du logement a permis d’assainir le fichier national des demandeurs de logements et de révéler une anomalie de taille. Il s’agit de l’existence de 100 000 demandes de logements de personnes qui ne font plus partie de ce monde, a révélé Redouane Mahfoudhi, le directeur général de la modernisation, de la documentation et des archives au ministère de l’intérieur et des collectivités locales lors de son passage à l’émission « l’invité de la Rédaction » de la chaine 3.
Selon lui, la numérisation de l’administration publique a permis de découvrir cette anomalie et d’actualiser le fichier national de logement. L’invité de la rédaction a également indiqué que la numérisation de l’administration a révélé que certains citoyens ont postulé à tous les types de logements. ‘’On découvre que des citoyens postulent pour logement social, au logement rural et même AADL’’, a-t-il dit. Avant la numérisation, l’administration compte des demandes mais maintenant, elle compte les demandeurs.
La numérisation de l’administration à travers le ‘’guichet numérique’’ apporte que des avantages. « Il s’agit, en premier lieu, de 50 dossiers touchant aux différents aspects de la vie socioéconomique du citoyen », a indiqué M. Mahfoudhi. Désormais, précise-t-il, les demandeurs d’autorisation d’importation de produits sensibles, de certificat d’urbanisme, de logements, de rectification d’information d’état civil, les associations de wilaya…, peuvent déposer leurs dossiers par voie électronique sans prendre pour autant la peine de se déplacer.
Le ministère de l’Intérieur envisage, également, d’ouvrir la plateforme pour l’inscription au couffin du ramadhan. Une initiative motivée par la volonté de préserver la dignité de la personne, explique M. Mahfoudhi.
En plus du rapprochement de l’administration du citoyen, de l’amélioration de la qualité des prestations et la rationalisation des dépenses dans les différentes administrations, « cette dématérialisation offre aux décideurs une information précise sur les besoins des citoyens », souligne l’invité de la Radio Chaine 3.