Les prévisions budgétaires, prévues dans le projet de la loi de finances rectificative pour 2023, ont été revues à la hausse. Les dépenses budgétaires se situeraient à 14.706,8 mds DA dans le projet de la loi de finances rectificative pour 2023, contre 13.786,8 mds DA votées dans la loi de finances pour 2023, soit une hausse de 920 mds DA (+6,7%).
Le ministre des Finances, Laziz Faïd, a précisé, lors de la présentation lundi, des détails du PLFR devant la Commission des finances et du Budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), que les recettes budgétaires devraient passer de 7.901,9 milliards (mds) de DA (LF 2023) à 8.926,0 mds DA prévues dans le PLFR 2023.
Cette augmentation des recettes budgétaires est tirée par une hausse de la fiscalité pétrolière, de 557,8 mds de DA, passant à 3.856,3 mds DA, contre 3.298,5 mds DA prévue dans la LF pour 2023.
Le PLF rectificative 2023 s’attend également à la réalisation de recettes exceptionnelles qui devraient atteindre 1.410 mds DA, dont 848 mds proviennent de la Sonatrach et 400 mds DA des dividendes de la Banque d’Algérie.
Ces prévisions de recettes budgétaires ont été établies sur la base d’un prix de référence (fiscal) du baril de pétrole brut et le prix de marché, respectivement à 60 dollars et à 70 dollars, qui restent inchangés par rapport à la loi de finances 2023, souligne le ministre.
Hausse des crédits de payement
Au titre des transferts de crédits opérés à partir de la dotation « crédits non assignés », un total d’autorisation d’engagement (AE) a été fixé à 1.651,97 mds DA et de 1.373,42 mds DA au titre de crédits de paiement (CP).
Ces autorisations d’engagements et crédits de paiement sont destinées à la prise en charge des diverses actions décidées par les pouvoirs publics.
Il s’agit notamment de l’augmentation des traitements des fonctionnaires issue de la révision des grilles des points indiciaires, du programme de renforcement des capacités de stockage national des céréales, l’inscription et la réévaluation des opérations relevant du secteur des travaux publics, qui comprend principalement les projets phosphate intégré (PPI) et la ligne minière Béchar-Tindouf (Gara Djebilet), la prise en charge des dégâts causés par les intempéries ainsi que d’autres projets au niveau des différentes wilayas.
Ces dotations couvrent aussi la sécurisation de l’alimentation en eau potable pour faire face à la problématique du stress hydrique, la réalisation notamment des travaux de raccordement des stations de dessalement d’eau de mer (SDEM) de Bejaia et El Tar , l’approvisionnement en eau potable pour la résorption du déficit enregistré au niveau de 19 wilayas.
SS