L’Union pour le changement et le progrès (UCP) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ont réagi ce lundi, 16 décembre 2019, différemment à l’offre de dialogue formulée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Pour l’UCP, les préalables avant toute réponses aux appels lancés par le pouvoir sont dans les revendications populaires, qui selon le communiqué élaboré cet après-midi demeurent claires.
Il s’agit selon le parti de Zoubida Assoul de la rupture effective avec le système en place, et la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion. Par ailleurs, l’UCP appelle à s’organiser et à se structurer pour formaliser sa propre plate-forme de revendications.
De son côté, le MSP pour qui les conditions de déroulement du scrutin présidentiel constituent un risque sur la cohésion sociale, avertit quant à la reproduction du système Bouteflika à travers la mise en place d’un régime autoritaire.
Par ailleurs, le parti d’Abderrezak Makri appelle à un dialogue sérieux, transparent et responsable à même de concrétiser la volonté populaire et de permettre aux Algériens d’aspirer à un avenir radieux.
A cet effet, le MSP appelle au respect des libertés individuelles et collectives, à la libération des médias de la pression et de l’orientation, à la garantie de la liberté de la justice, et la libération des détenus d’opinion et des détenus du Hirak, ainsi que la levée des restrictions sur la société civile, de même que la lutte contre les réseaux de corruption.