L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), par le biais de la Fédération Nationale des Travailleurs du Pétrole du Gaz et Chimie, a exprimé ce mardi son mécontentement quant à l’approbation du projet de loi sur les hydrocarbures par le Conseil des ministres.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, la Fédération des Travailleurs du Pétrole, a indiqué que ce texte (projet de loi sur les hydrocarbures) « a été validé dans l’opacité ».
« Ce texte, approuvé dans l’opacité, n’a pas été soumis à la concertation des partenaires sociaux conformément à la tradition lorsqu’il s’agit de textes fondamentaux et d’importance cruciale engageant l’intérêt national », lit-on dans le communiqué de la Fédération.
La Fédération affirme ne pas avoir été « associée au processus d’élaboration du texte et n’en a pas été dûment informée ». « On observe donc, et contrairement aux usages en vigueur (…), que le gouvernement a procédé cette-fois-ci d’une manière inhabituelle, inédite même », souligne la branche de l’UGTA, en ajoutant que cet agissement soutient « une volonté des pouvoirs publics de tenir à l’écart la Fédération, et d’en faire loi du fait accompli ».
Elle déplore le fait que cette loi ait été adoptée « sans un des principaux partenaires sociaux qui se voit ainsi écarter, et en dehors de toute information de l’opinion publique nationale ».
« On est donc en droit, à ce stade de l’évolution du projet de loi, d e s’interroger sur ce qu’on redoute en choisissant la voie de l’unilatéralisme. De se poser des questions à propos de l’empressement à voter une Loi à fort enjeux stratégiques pour le pays, à quelques semaines seulement de l’élection d’un nouveau Président de la République, élection qui sera suivie d’un nouveau scrutin législatif représentation politique nationale qui verra le renouvellement profond de la représentation politique nationale », estime la Fédération.