Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha a affirmé dans une déclaration à un quotidien national, que ce qui est connu sous le nom de dossier des « métiers pénibles » n’est qu’un « gros mensonge », et qu’aucune trace de ce dossier n’existe au niveau de la centrale syndicale.
Selon le premier responsable de l’UGTA, ce dossier (métiers pénibles) a été inventé de toute pièce pour l’opinion publique, afin d’absorber la colère populaire contre les amendements de 2016, sur les retraites.
Labatcha, qui participait dimanche à l’installation du premier syndicat de la société des eaux et d’assainissement d’Alger « Seaal », après le départ du partenaire français, a expliqué que le dossier des métiers pénibles « n’a jamais été ouvert pour être clos ».
Selon lui, la centrale syndicale avait mis en avant ce dossier à l’automne de l’année 2016, juste avant la modification de la loi sur les retraites, pour déterminer, soit disant, la liste des métiers exclus des réformes.
« Je n’ai trouvé aucun dossier de ce nom. Aucun document à ce sujet, ou une trace de ce dossier lorsque je suis arrivé au siège de la Centrale syndicale », a-t-il affirmé, avant d’ajouté ; « Celui qui m’a donné un dossier sur les métiers pénibles, qu’il vienne me le réclamer. J’ai seulement entendu parler de ce dossier, mais je n’en ai pas vu la trace du tout ».
« La loi sur la retraite sera révisée »
Par ailleurs, et concernant la déclaration de l’ancien ministre du Travail et de l’Emploi, lorsqu’il a exclu la révision de la loi sur les retraites, le secrétaire général de l’UGTA a assuré que « le dossier de la retraite sera rouvert et discuté de nouveau ».
A ce sujet, il a ajouté que le président de la République l’a personnellement assuré que « la porte n’était pas fermée pour une révision de la loi sur les retraites, car la réforme du système des retraites permettra d’accéder à de nouveaux postes ».
Labatcha a souligné, dans ce sens, que l’État n’a rien à perdre lorsqu’il renvoie un travailleur à la retraite après avoir accompli 32 ans de service. « Au contraire, cela est dans l’intérêt de l’Etat, car une partie du chômage sera absorbée et de nouvelles opportunités seront données aux jeunes, ce qui va créer un nouveau dynamisme », a-t-il conclu.