En Espagne, le cauchemar des attentats du 11 mars 2004 dans la gare d’Atocha à Madrid qui ont fait 191 morts et 200 blessés hante toujours les esprits.
Moins de deux semaines après les attentats terroristes commis par des ressortissants marocains à Barcelone et Cambrils et qui ont fait 16 morts, le ministre Espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a fait le déplacement au Maroc. Objectif: revoir avec son homologue marocain, Abdelouafi Laftit, certains aspects de la coopération sécuritaire maroco-espagnole. Pour le ministre Espagnol, cette coopération, qu’il a jugée « fructueuse », doit »s’améliorer pour devenir plus efficace ». Elle doit se »renforcer face aux nouvelles méthodes des terroristes », a-t-il expliqué, dans un point de presse à l’issue de son entretien, aujourd’hui, avec son homologue marocain.
Sur la coopération entre les services de sécurité des deux pays après les deux attentats terroristes perpétrés par des Marocains les 17 et 18 août, Juan Ignacio Zoido a indiqué, à l’issue d’un entretien en tête à tête avec le ministre marocain, que »le Maroc a contribué à l’enquête sur le double attentat qui a secoué Barcelone et Cambrils ». Selon lui, »deux hommes soupçonnés d’avoir des liens avec le double attentat ont été arrêtés au Maroc. » Il a ajouté, cependant, ne pas »souhaiter entrer dans les détails, car ils relèvent encore de l’enquête ».
Les deux attentats, menés par des Marocains ou d’origine marocaine qui vivaient en Espagne depuis de nombreuses années, avaient été revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
En Espagne, le cauchemar des attentats du 11 mars 2004 dans la gare d’Atocha à Madrid qui ont fait 191 morts et 200 blessés hante toujours les esprits.