Le président du Mouvement de la société civile pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a affirmé que son initiative de consensus national ne s’inscrit pas dans le cadre du 5e mandat, ni elle ne peut réussir dans ce même cadre, lors de la présentation de son initiative de consensus national ce mercredi 12 septembre à Alger.
Selon Abderrazak Makri, les algériens ont besoin «d’un président qui parle au peuple ». « Nous sommes à l’ère de la diplomatie des présidents. Les enjeux sont critiques et la diplomatie administrative ne peut pas résoudre nos problèmes » a-t-il ajouté. En outre, il a souligné que l’initiative de consensus national que son parti propose n’est aucunement lié eau Front populaire suggéré par le Front de libération nationale (FLN) et que les partis d’allégeance sont « dans le monologue ». « Ces partis font de la négociation que dans un seul sens, c’est au final un front populaire constitué des mêmes parties » à lâché Makri. Le parti islamiste compte par contre entamer des rencontres avec les différents partis politiques, la société civile, et les citoyens. Pour Makri, le peuple est la composante la plus importante de cette initiative. Sans l’implication du citoyen, elle n’a pas de sens.
Par ailleurs, le président du MSP a souligné que tant qu’il n’y a pas de démocratie on Algérie, il parlera de consensus et de transition. D’après lui, l’opposition et par le biais de la CLTD, a prouvé qu’elle pouvait se réunir au tour d’une idée et que le problème se trouve dans un pouvoir qui refuse l’idée de dialogue. Il a aussi noté que le consensus proposé par le MSP et celui du FFS tournent autour des mêmes idées, qu’il y a une évolution d’idées et de propositions mais qui renvoie tout de même aux mêmes centres d’intérêt.