Maintes fois interpellé sur le dossier de l’importation de véhicules neufs, Ferhat Ait Ali Braham, ministre de l’industrie, tente de mettre les bouchées doubles afin d’apporter une réponse concrète aux prétendants à l’exercice de l’activité de concessionnaire.
Ait Ali émet finalement des signaux positifs, à l’issue de réunions marathon au sein de son département, afin de livrer les premiers précieux sésames aux postulants. Le ministre arrive ainsi en pompier afin de soulager le marché automobile national du neuf, frappé d’une disette inédite.
Le marché automobile algérien est capable d’absorber dans des conditions normales environ 450 000 unités par an, notent les observateurs. Ils sont 180 postulants à avoir déjà déposé leurs demandes, sur la plate-forme numérique du ministère de l’industrie, pour l’exercice de l’activité de concessionnaires et industrie automobile.
Toutefois l’heure est à la décantation au quartier général de Ferhat Ait Ali, où, l’on signale que dans ce lot, l’on recense 133 demandes d’agrément pour l’activité de concessionnaire, dont 40 pour les véhicules neufs. C’est du moins ce qu’annonce notre confrère El Watan, dans sa dernière livraison.
La liste des premiers agréments provisoires sera connue dès dimanche prochain. Annonce-t-on par ailleurs. « Pour ce qui est des véhicules neufs, notre pays n’a pour le moment d’autre choix que de recourir, via des concessionnaires agréés, à l’importation. A charge pour les pouvoirs publics de mettre en œuvre les outils nécessaires au contrôle de cette activité très attendue par les algériens longtemps sevrés d’une offre automobile adaptée à leurs besoins. » Confie pour sa part à Maghreb Emergent, Mourad Saadi, patron de l’Argus Algérie et premier responsable de la publication « Le Mensuel de l’Automobile ».