Pour ce 53ème mardi de mobilisation, les étudiants soutenus par les citoyens ont marché à Alger et dans plusieurs villes du pays. A la capitale, « la liberté » était le mot d’ordre.
» On n’est pas éternels, une génération après nous portera le flambeau de la révolution », pouvait-on lire sur une pancarte brandie par les étudiants.
Pour cette nouvelle journée de contestation qui s’est déroulée dans le calme, les jeunes Hirakistes « déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications politiques » regrettent qu’après une année de mobilisation, « rien n’a changé ».
« Nous devons mener au bout notre révolution, car le système politique s’est regénéré, et il ne compte pas partir », nous confie Idir, un des étudiants qui précise que « rien n’a changé après 53 semaines de protestation contre régime autiste ».
Les étudiants qui ont comme d’habitude entamé leur marche depuis la place des martyrs, ont sillonné les rues d’Alger et ont mis fin à leur marche devant la fac centrale.
Comme à la fin de chaque marche, deux étudiants ont pris la parole et ont dénoncé le « lynchage » d’un de leur camarade par la police, samedi dernier, lors de la manifestation en commémoration du premier anniversaire du Hirak.
« Maintenant, ce n’est pas une affaire du Hirak, il s’agit d’être avec la cause juste ou pas, et nous, nous allons être avec la cause juste (Hirak Ndlr) », concluent les étudiants qui entonné l’hymne nationale, avant de se disperser dans le calme.