La monnaie unique européenne, qui vole de record en record du fait de la rareté de l’offre, a atteint ce mercredi 2 octobre un nouveau sommet devant le dinar algérien sur le marché noir des devises.
En effet, le billet de 100 euros s’échange désormais contre 25 800 DA ou 25 900 DA sur le marché parallèle. Dans certaines localités du pays, le seuil de 26 000 DA pour 100 euros a même été franchi mercredi après-midi. Pour l’achat, des cambistes déboursent pas moins de 25 600 Da en moyenne pour 100 euros.
Ce taux constitue un nouveau sommet jamais atteint dans l’histoire du marché noir des devises qui a vu le jour au début des années 80.
L’euro et le dollar se font rare
Cette fièvre haussière fait plonger progressivement cet important marché financier dans la crise. Une crise qui se caractérise par la rareté de l’euro sur le marché noir. Des cambistes, notamment ceux activant dans la capitale, se contente de l’achat de l’euro.
Des personnes qui se sont déplacées, ces deux derniers jours, vers les points de vente des devises, notamment au marché Square Port Saïd ont été surprises par l’indisponibilité de l’euro et du dollar américain. Une pénurie qui ne fait qu’aggraver la situation.
Des petits cambistes opérant dans les quartiers et villages ont reçu de grosses commandes émanant des grossistes, ce qui a créé un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande. La chose que nous avons pu vérifier auprès de deux sources différentes. Une à Alger et l’autre à Bejaia.
Pour rappel, des cambistes avaient signalé au début du septembre dernier sur le réseau social facebook, la hausse de la demande pour l’euro et la baisse de l’offre de ce dernier sur le marché noir des devises.