Les Bourses européennes poursuivent leur progression à mi-séance mardi, soutenues par les valeurs financières et par des résultats de société solides qui compensent la baisse des minières sur fond de repli des cours des métaux.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,43% (+18,93 points) à 4.434,39 points vers 10h20 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,54% et à Londres, le FTSE prend 0,34%. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 progresse de 0,24% et l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,44%.
L’indice large Stoxx 600 (+0,23%) est quant à lui en passe d’enregistrer sa cinquième séance consécutive de hausse. Wall Street est attendue sans grand changement après son léger repli de lundi, les investisseurs aux Etats-Unis semblant marquer une pause après les récents plus hauts historiques.
Environ 77% des sociétés composant l’indice Stoxx 600 ont désormais publié leurs comptes et 61% d’entre elles ont atteint ou dépassé les attentes selon les données StarMine.
« Les résultats européens surprennent favorablement, ce qui confirme l’évolution économique solide en Europe. Mais le second semestre pourrait ne pas être aussi bon en raison des incertitudes liées au Brexit et à certains autres dossiers politiques en Europe », commente Christian Stocker, responsable de stratégie d’investissement d’UniCredit.
Il note aussi que le secteur bancaire montre des signes de stabilisation, de nombreux facteurs négatifs étant désormais intégrés dans les cours.
L’indice Stoxx européen des banques gagne 0,53%. UniCredit s’adjuge 1,59% et Société générale 1,23%.
A la baisse, le compartiment des ressources de base abandonne 0,43% en réaction au repli des cours du cuivre et de l’aluminium, entre autres.
Plus forte baisse du Stoxx 600, l’assureur britannique Legal & General cède 5,23% après des résultats jugés décevants dans la gestion d’actifs et l’assurance IARD.
Sur le marché des changes, l’euro et le dollar sont pratiquement stables mais la livre baisse après la publication par le Times d’une tribune de Ian McCafferty, un responsable de la Banque d’Angleterre pourtant considéré comme un « faucon », sur la possibilité d’un nouvel assouplissement de la politique monétaire.
Le pétrole, lui, est reparti à la baisse après des plus hauts de deux semaines, les inquiétudes liées à l’offre l’emportant sur l’espoir d’une nouvelle initiative de pays producteurs en soutien aux cours.