Au moins une personne est morte et vingt deux autres ont été blessées vendredi dans l’effondrement d’un immeuble de quatre étages dans le quartier populaire de Sbata, à Casablanca.
Les secours se poursuivaient samedi matin pour retrouver les éventuelles victimes et les dégager des décombres. Au moins un mort et 22 blessés sont à déplorer suite à l’effondrement vendredi après-midi d’un immeuble au quartier Sbata à Casablanca, au niveau de l’avenue Driss El Harti, selon un bilan provisoire rapporté par l’agence MAP.
Plusieurs ambulances, la protection civile et des habitants organisent les secours. Trois femmes ont été extirpées des décombres en vie, selon des témoins. Une femme se trouve dans un »état critique, alors que l’état des autres ne suscite pas d’inquiétude », selon les autorités locales citées par l’agence MAP. L’immeuble abritait un café au rez-de chaussé, un cabinet de kinésithérapeute, un autre d’une dentiste et un troisième d’un notaire. Selon des témoignages concordants recueillis sur place, les propriétaires faisaient des travaux peu de temps avant l’effondrement de la bâtisse.
Au moment de l’effondrement de la batisse, des supporters du Wydad de Casablanca attendaient le coup d’envoi d’un match de football.Le cabinet d’un médecin qui se trouvait aussi dans l’immeuble était aussi plein de patients, ont indiqué des témoins qui craignent un bilan plus élevé.
Cet effondrement rappelle celui du quartier Bourgogne, en juillet 2014, quand trois immeubles se sont effondrés en même temps, provoquant la mort de pas moins de 23 personnes et blessant une cinquantaine d’habitants. Un drame qui a été suivie par trois effondrements en août, novembre et décembre de la même année dans la ville blanche.
En février dernier, un projet de loi sur les habitations menaçant ruine avait été adopté par la chambre des représentants. Il vise à créer un fonds d’intégration urbaine, doté d’une enveloppe de 2 milliards de dirhams, ainsi que le déploiement d’une agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des constructions menaçant ruine.
Selon des médias locaux, le bâtiment avait, à l’origine, un seul niveau et que trois autres avaient été ajoutés ensuite sans autorisation.