Toutefois, estime un journal d’information économique, « cette année 2015 (…) sera bien vite oubliée » car pour 2016, les prévisions ne sont pas optimistes pour le Haut-commissariat au plan la croissance économique ne devrait pas dépasser 1,3%.
Le taux de croissance de l’économie du Maroc en 2015 aurait atteint 4,8% par rapport à 2014, indique une note de conjoncture du gouvernement Benkirane rapportée hier par des médias locaux. Ce taux est plus élevé de presque un demi-point que celui qui avait été prévu par la loi de finances pour 2015 (4,4%).
Selon cette note de la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE), l’amélioration de la croissance de l’économie par rapport aux prédictions de la loi de finances pour 2015 s’explique par une saison céréalière agricole meilleure que prévu, marquée notamment « par la réalisation d’une récolte céréalière record (115 millions de quintaux contre 69 millions de quintaux en 2014 ».
« Le déficit budgétaire a baissé mais demeure important »
Le document de la DTFE énumère les indicateurs économiques inscrits en amélioration : le déficit commercial et le déficit des comptes courants qui ont profité de la baisse des prix du brut, le taux d’inflation resté bas à 1,6% et le chômage qui a légèrement reculé à 9,7%. Le déficit budgétaire, quant à lui, a reculé à 4,7% du PIB mais reste tout de même important.
La note de conjoncture du gouvernement marocain constate que la croissance des activités non agricoles est restée « modeste malgré la relative consolidation constatée en cours d’année en lien avec la bonne tenue des marchés mondiaux du Maroc (MMM) et notamment le début de rétablissement de certains secteurs vitaux de l’économie tel le bâtiment et travaux publics ». La faible croissance du crédit est également déplorée.
L’économie du Maroc a crû à une moyenne de 4,3%/ entre 2008-2013, rappelle L’Usine nouvelle, pour qui « cette année 2015 (…) sera bien vite oubliée » car pour 2016, les prévisions ne sont pas optimistes pour le Haut-commissariat au plan la croissance économique ne devrait pas dépasser 1,3%.