Au quatrième trimestre 2017, la croissance des activités non-agricoles se poursuivrait au rythme de 2,7%.
Pour le Haut Commissariat au Plan (HCP), l’année 2017 devrait confirmer le retour de la croissance économique du Maroc. Une bonne pluviométrie et une reprise du climat des affaires, outre une amélioration de la demande étrangère, en seront les principaux facteurs.
Dans sa dernière note de conjoncture, le HCP a indiqué que l’économie marocaine aurait réalisé au 3eme trimestre 2017 une croissance de 3,8% contre +1,3% une année auparavant. Cette croissance est tirée notamment, par »l’amélioration de 14,7% de la valeur ajoutée agricole » contre une baisse de 13,6% au cours de la même période de 2016, note le HCP. Quant à la valeur ajoutée des activités hors agriculture, elle aurait affiché un accroissement de 2,6%, porté par le secteur tertiaire et les mines.
Au quatrième trimestre 2017, la croissance des activités non-agricoles se poursuivrait au rythme de +2,7%, et, avec »une hausse de 13,5% de la valeur ajoutée agricole, l’économie nationale s’améliorerait de 3,9%, au lieu de +1% une année plus tôt », affirme le HCP. Dans sa note sur »Les perspectives économiques nationales en 2016 et 2017 », le HCP avait déjà souligné que la croissance pour 2017, après le trou d’air de 2016, devrait se situer autour de 3,6% .
»Au total, l’économie nationale terminerait l’année 2017 avec une croissance de 3,6% et l’inflation en hausse à 2,1% », contre 4,5% pris pour hypothèse dans la Loi de finances 2017. Bank Al Maghrib anticipe, quant à elle, une hausse de la croissance à 4,2%, alors que le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) estime que le taux de croissance projeté pour 2017 pourrait atteindre 4,1%, en hausse de près de 3 points par rapport à l’exercice précédent. Quant au Fonds Monétaire International (FMI), il estime que la croissance de l’économie marocaine devrait rebondir en 2017 pour s’établir à 4,4% contre 1,5% à 2% en 2016. Selon Nicolas Blancher, chef d’une mission d’experts du FMI, »en 2017, la croissance devrait s’accélérer à environ 4,4% et se stabiliser autour de 4,5% à moyen terme, sur la base des réformes en cours. »