Maroc : La croissance économique passe à 3,8% au 1er trimestre 2017, soutenue par l’activité agricole (HCP) - Maghreb Emergent

Maroc : La croissance économique passe à 3,8% au 1er trimestre 2017, soutenue par l’activité agricole (HCP)

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L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une amélioration de la croissance économique nationale, se situant à 3,8% au premier trimestre 2017 au lieu de 1,6% durant la même période de l’année 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole.

 

La croissance de l’économie marocaine a connu une amélioration au cours du premier trimestre de 2017. Elle a grimpé à 3,8%, contre 1,6% durant la même période,  une année plus tôt, indique le Haut-Commissariat au Plan dans une nouvelle note de conjoncture.

Le HCP a précisé que cette amélioration est en grande partie le résultat de l’important rebondissement de l’activité agricole. En effet, cette évolution s’explique par une hausse de 14,2% à fin mars 2017, de l’activité de l’agriculture au lieu d’une baisse de 10,9% une année auparavant

Cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages et l’investissement dans le contexte d’une inflation maitrisée et d’une augmentation des besoins de financement de l’économie nationale, ajoute le HCP.

Après une forte baisse de 9,1% durant le premier trimestre de l’année 2016, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 12,1% durant la même période en 2017. Cette évolution s’explique par une hausse de 14,2% de l’activité de l’agriculture au lieu d’une baisse de 10,9% une année auparavant et par une baisse de celle de la pêche de 8,1% au lieu d’une hausse de 12,7%.

La valeur ajoutée du secteur tertiaire, de son côté, a affiché une croissance de 3% au lieu de 2,4% le même trimestre de l’année 2016.  A l’exception des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale qui ont affiché une diminution de 1,1% au lieu d’une hausse 1,3%, toutes les composantes du secteur ont pu dégager des croissances positives de leurs valeurs ajoutées.

La valeur ajoutée du secteur secondaire, en revanche, a connu un ralentissement de son rythme de croissance qui, de 2% le même trimestre de l’année précédente, est passée à 1,7%.

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