L’activité de l’agriculture a enregistré une hausse de 13,1% au lieu d’une baisse de 13,7% une année auparavant.
L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une amélioration de la croissance économique nationale, se situant à 4,1% au quatrième trimestre 2017 au lieu de 1% durant la même période de l’année 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole, a indiqué le Haut commissariat au Plan (HCP), dans sa dernière note d’information.
Cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages et la demande extérieure dans un contexte de stabilité du niveau général des prix et d’une baisse du besoin de financement de l’économie nationale, ajoute le HCP.
Après une forte baisse de 12,5% durant le quatrième trimestre de l’année 2016, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 10,9% durant la même période en 2017. Le HCP explique cette évolution par la hausse de 13,1% de l’activité de l’agriculture au lieu d’une baisse de 13,7% une année auparavant et d’une baisse de celle de la pêche de 10,5% au lieu d’une hausse de 1,3%.
Par ailleurs, le HCP a noté que la demande intérieure s’est accrue de 1,6% au quatrième trimestre 2017 au lieu de 6,1% la même période de l’année 2016, contribuant ainsi pour 1,8 point à la croissance économique nationale au lieu de 6,5 points.
Les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 3,4% au lieu de 3,7%, contribuant pour 1,9 point à la croissance au lieu de 2,1 points. De son côté, la consommation finale des administrations publiques a connu un ralentissement de son rythme d’augmentation à 0,8% au lieu de 2,3% au quatrième trimestre de l’année précédente, avec une contribution à la croissance de 0,1 point au lieu de 0,4 point.
En revanche, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une baisse de 2,3% au quatrième trimestre 2017 au lieu d’une hausse de 13,8% une année auparavant, avec une contribution négative à la croissance de 0,3 point au lieu d’une contribution positive de 4 points, durant le même trimestre de l’année précédente.