Les résultats préliminaires au titre du mois de janvier 2018 font ressortir une hausse des importations (+1.238MDH) plus importante que celle des exportations (+631MDH), ce qui se traduit par un accroissement du déficit commercial de 607MDH.
Les importations marocaines ont attient, en janvier 2018, 35.854MDH contre 34.616MDH en janvier 2017, en hausse de 3,6%, selon l’Office des changes. Cette évolution est imputable à l’augmentation des achats de produits alimentaires (+975MDH), notamment de céréales tels le blé (+471MDH) et le maïs (+123MDH). La hausse concerne également les achats de produits énergétiques (+400MDH) particulièrement les approvisionnements en gaz de pétrole et autres hydrocarbures (+451MDH). En revanche, les importations de demi-produit, de biens d’équipement et de produits finis de consommation se stabilisent et celles de produits bruts accusent un léger recul.
Concernant les exportations, celles-ci enregistrent une hausse de 3,2%: 20.378MDH au lieu de 19.747MDH en janvier 2017. Ce résultat s’explique par l’amélioration des expéditions du secteur automobile (+409MDH), des ventes de phosphates et dérivés (+330MDH) et de celles du secteur aéronautique (+119MDH). Les exportations des autres secteurs demeurent, quand à elles, quasiment stables.
Ainsi, le déficit commercial s’établit à 15.476MDH en janvier 2018 au lieu de 14.869MDH un an auparavant et le taux de couverture se situe à 56,8% contre 57%. S’agissant des flux financiers, les recettes MRE atteignent 5.691MDH contre 4.699MDH un an auparavant en progression de 21,1% ou +992MDH.
Augmentation des recettes touristiques
De même, les recettes touristiques augmentent de 32,3% ou +1.306MDH (5.350MDH contre 4.044MDH une année auparavant) et les dépenses s’accroissent de 27,2% ou +324MDH (1.516MDH contre 1.192MDH). De ce fait, la balance voyages progresse de 34,4% ou +982MDH : 3.834MDH au lieu de 2.852MDH en janvier 2017.
Enfin, le flux des investissements directs étrangers (IDE) enregistre une hausse de 25,5% ou +384MDH: 1.888MDH contre 1.504MDH en janvier 2017. Cette évolution est imputable à l’accroissement des recettes (+1.090MDH) plus important que celui des dépenses (+706MDH ).