Il a progressé de 2.6%, enregistrant 189,8 milliards de dirhams, soit 6,7 milliards d’euros, contre 185 milliards en 2016. Autrement, dit, les exportations n’ont couvert que 56,3 % des importations. Le redressement des prix du brut a ainsi sévèrement pénalisé le royaume qui importe la quasi-totalité de ses besoins énergétiques.
Le déficit commercial du Maroc, selon l’indicateur préliminaire des échanges extérieurs rendu public par l’Office des Changes le 16 janvier dernier, s’est creusé pour la deuxième année consécutive en 2017. Il a progressé de 2.6%, enregistrant 189,8 milliards de dirhams contre 185 milliards en 2016 (+4,8 milliards). Autrement, dit, les exportations n’ont couvert que 56,3% des importations du royaume (54,8% en 2016).
Selon les chiffres de l’Office, avec 434,7 milliards de dirhams, les importations marocaines ont augmenté de 6,3% l’année dernière, alors que les exportations, avec 245 milliards de dirhams, ont augmenté, elles, de 9,3% durant la même période.
La pesante progression de la facture des importations s’explique en grande partie par l’augmentation de la facture des importations énergétiques de 27,3% pour atteindre près de 70 milliards de dirhams. Le redressement des prix du brut a ainsi sévèrement pénalisé le royaume qui importe la quasi-totalité de ses besoins énergétiques.
Les exportations en 2017, quant à elles, sont marquées par la progressions de exportations de l’industrie automobile de 1% en comparaison avec l’année dernière, pour atteindre 58,5 milliards de dirhams.