La presse nationale risque de perdre un de ses principaux médias. Il s’agit du quotidien francophone Liberté, qui est menacé de mettre la clé sous le paillasson, selon des sources proches de ce média.
L’actionnaire majoritaire de la société d’édition de ce journal, Issad Rebrab, a décidé d’organiser une assemblée générale, dont l’ordre du jour est la dissolution de l’entreprise chargée d’éditer le journal et la fermeture définitive du quotidien.
Selon des sources médiatiques, la raison de la fermeture de ce média est loin de la situation financière du quotidien, qui n’est pas déficitaire.
Les employés du quotidien Liberté se sont, ainsi, organisés en collectif pour tenter de convaincre l’homme d’affaires de revenir sur cette décision, et essayer de trouver des alternatives, selon les mêmes sources.
Rappelons que le quotidien Liberté avait été critiqué à plusieurs reprises par les pouvoirs publics. Même le président Tebboune avait fait allusion d’une manchette du journal, sans le citer, au sujet de la pénurie des produits de première nécessité sur le marché, qualifiant le titre de « mensonge ».
Quelques semaines auparavant, la publication d’une interview du P-DG de Sonatrach, avait provoqué un mécontentement des autorités du pays. L’article a même fait bouger la justice, avec la mise sous contrôle judiciaire d’un journaliste du même quotidien.
Ces incidents ont mis sous pression le propriétaire de la société d’édition, Issad Rebrab, qui, apparemment, ne veut plus être mêlé à la ligne éditoriale du journal, alors qu’en réalité, ce n’est pas lui qui gère cette ligne, selon ce qu’a révélé à la presse une source du groupe Cevital.