Après que de nombreux citoyens ont exprimé leurs préoccupations au sujet du manque de certains médicaments, notamment sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique a récemment réagi à ces informations dans un communiqué.
Selon le ministère, aucune perturbation de l’approvisionnement en médicaments n’a été signalée, que ce soit dans les établissements de santé ou chez les pharmaciens. Malgré l’absence d’une liste précise des médicaments censés être en pénurie, les autorités ministérielles ont constaté que certains médicaments hospitaliers, tels que le « Flucortac », ne sont pas répertoriés dans le registre national officiel des produits pharmaceutiques enregistrés en Algérie. Ce qui signifie qu’ils ne sont pas disponibles sur le marché national.
Ainsi, le ministère affirme que ses services n’ont pas été rendus destinataires de ce signalement relatif à une éventuelle perturbation d’approvisionnement, que ce soit au niveau des services hospitaliers que des officines de villes.
Selon le département de Ali Aoun, la plupart des médicaments mentionnés dans la liste en question relèvent de la responsabilité de la pharmacie centrale des hôpitaux, qui est chargée de déterminer les besoins, l’approvisionnement et la distribution dans les établissements de santé.
Il est à rappeler que selon des informations qui circulent sur les réseaux sociaux, plus de130 médicaments essentiels en Algérie sont en rupture sur le marché. Une lettre a été également envoyée par des députés au Premier ministre, concernant l’indisponibilité de certains médicaments dans les hôpitaux et pharmacies.
Le ministère de la Production Pharmaceutique a assuré que des médicaments essentiels tels que le « SINTROM », le « Glucagon » et le « Fentanyl », utilisés en milieu hospitalier, sont disponibles à la pharmacie centrale des hôpitaux.
SS