Le métro d’Alger a repris ses activités ce jeudi 7 octobre après une interruption de plus d’un an et demi. Un arrêt de service qui a coûté plus de 4 milliards de dinars de pertes à l’entreprise, selon l’affirmation de son directeur général, Ali Arezki.
En effet, l’entreprise du Métro d’Alger, devenu 100% algérienne après le départ du partenaire français, en septembre 2020, a endossé des pertes financières qui s’élève à plus de 4 miliards de DA. Une interruption de service qui a duré une année et demi et a suscité beaucoup d’interrogations auprès des usagers, surtout après la reprise de toutes les activités économiques et de transport, suite au recul de la propagation du Covid-19.
Selon Ali Arezki, qui est intervenu ce jeudi sur l’antenne de la radio algérienne Chaine 1, l’entreprise a continué à payer ses fonctionnaires, « avec l’aide de l’Etat ». Mais également « les techniciens qui ont continué à effectuer régulièrement l’entretien et les expérimentations quotidiennes ».
Toutefois, le DG du Métro d’Alger a souligné que la seule raison de l’interruption du service est du à la situation sanitaire, contrairement à ce qui a été propagé comme rumeurs sur les réseaux sociaux et certains médias algériens depuis plusieurs mois.
Le premier responsable du Métro d’Alger prévoit pour cette reprise « de transporter environ 100 000 passagers par jour de six heures du matin à neuf heures du soir », en affirmant que l’entreprise a mis en place un protocole sanitaire pour assurer la sécurité des passagers.