Le mégaprojet de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, semble intéresser plusieurs pays étrangers. De nombreux pays arabes et européens, ainsi que le Japon, la Chine et la Turquie, ont exprimé leur volonté d’établir un partenariat avec l’Algérie, selon le P-DG de l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (Ferral), Ahmed Benabbas.
Invité au Forum de la radio nationale Chaine 1 lundi, Benabbas a indiqué que plusieurs accords et partenariats ont été signés récemment, alors que d’autres sont programmés pour un proche un avenir.
Rappelant l’accord conclu, jeudi passé, avec le complexe sidérurgique Tosyali Algérie de Bethioua à Oran, portant sur le lancement d’une unité de production de concentré de minerai de fer dans la wilaya de Bechar, le P-DG de « Ferral » a fait état d’un 2e partenariat avec un groupe chinois.
Ce partenariat, prévu pour la fin de l’année en cours, vise la création d’une joint-venture qui sera cette fois dédiée à la réalisation d’un projet pour l’exportation vers la Chine.
Des discussions sont également en cours avec Algerian Qatari Steem « AQS » Ballara pour fournir à cette entreprise la matière première sidérurgique, a également fait savoir Benabbas.
Création d’une joint-venture entre 2 entreprises publiques et 2 chinoises
Concernant les grands projets structurants, notamment le projet stratégique intégré du phosphate, le même responsable a précisé qu’une société a été créée en partenariat entre le groupe industriel minier Manadjim El Djazaïr (Manal) et le Groupe industriel Engrais et Produits Phytosanitaires (ASMIDAL) du côté algérien, et deux sociétés chinoises pour le partenaire chinois.
Cette société œuvre actuellement à finaliser toutes les études de faisabilité et techniques pour entamer effectivement la réalisation du projet, avant de le présenter au Conseil des participations de l’Etat (CPE) pour prendre la décision finale sur l’investissement, a-t-il ajouté.
S’agissant du projet d’exploitation du Plomb Zinc de Oued Amizour, le responsable a fait état de l’achèvement de plusieurs phases et de l’étude de faisabilité, des risques et des impacts environnementaux, indiquant que le groupe entend réaliser une usine pour valoriser le Zinc afin de répondre à la demande locale et d’exporter l’excédent de production.