“L’Algérie n’a pas acheté ne serait-ce qu’un seul mètre de tapis pour recouvrir le sol de la Mosquée d’Alger’’, selon Mohamed Aissa, le ministre des Affaires religieuses.
Dans un démenti qui s’est voulu cinglant – intitulé “La légende du tapis iranien et la culture des rats” (أسطورة السجاد الإيراني… وثقافة الجرذان)- publié samedi sur sa page Facebook personnelle, le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa affirme que les tapis qui vont recouvrir les parterres de la Grande Mosquée d’Alger n’ont rien coûté à l’Algérie.
Ces tapis persans, écrit-il, sont un don d’un citoyen algérien à la Mosquée, encore en construction. “L’Algérie n’a pas acheté ne serait-ce qu’un seul mètre de tapis pour recouvrir le sol de la Mosquée d’Alger, que ce soit auprès de l’Iran ou d’ailleurs”, écrit le ministre.
Mohamed Aissa a commencé par s’en prendre aux médias qui ont rapporté, sans pouvoir la confirmer auprès de ses services, une information selon laquelle l’Etat algérien a consenti d’énormes dépenses pour pouvoir recouvrir la salle de prière de la Mosquée d’Alger de tapis commandés à l’Iran.
Pour le ministre, “les 20 000 mètres carrés de tapis persan” évoqués dans la presse sont “une légende” qui vient compléter un “scénario qui vise à saper le moral des Algériens et à disqualifier les responsables au service de l’Etat”.
Le ministère des Affaires religieuses a déjà reçu, fin 2014, une première partie des tapis (539 pièces) qui sont destinés à la Grande mosquée d’Alger, a ajouté Mohamed Aissa qui a conclu sa mise au point, en affirmant que le président Abdelaziz Bouteflika suit de près et personnellement chaque détail de l’achèvement de la mosquée.