Le ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la prospective, Mohamed Cherif Belmihoub a rappelé, lundi à Alger, les orientations fermes du Président de la République pour trouver d’autres ressources que les hydrocarbures sans recourir aux institutions financières internationales, afin de financer le Plan de relance économique.
A ce propos, il y a mis en avant les potentialités inestimables des secteurs minier, de la chimie pharmaceutique et de l’agriculture saharienne sur lesquels le pays peut miser pour diversifier son économie et financer ses investissements.
Le ministre a assuré par ailleurs que « le pays n’est pas en faillite » qu’il y a des ressources financières non utilisées jusque-là qu’il faut exploiter au profit de l’économie nationale.
Il a évoqué à ce propos les budgets réservées pour certains secteurs mais qui n’ont pas été utilisées. » Cet argent qui se trouve dans les Comptes d’affectation spéciale (CAS) peut être aujourd’hui exploitées pour financer l’économie », a-t-il affirmé.
Il y a aussi d’autres moyens de financer l’économie, selon ce même responsable, comme les produits de la finance islamique mis sur le marché financier, qui « permettraient de capter les fonds circulant en dehors du circuit bancaire ».
En outre, il a insisté sur l’intérêt pour l’Algérie de s’ouvrir à l’investissement étranger en encourageant les entreprises étrangères à investir avec leur propres fonds.
Avec APS