Le ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a publié la liste des ambassadeurs, consuls généraux et consuls touchés par le dernier mouvement opéré par la présidence de la République.
Fait notable : les deux capitales, au cœur de la récente crise provoquée par la sortie illégale de l’activiste Amira Bouraoui, n’ont pas été touchés par le mouvement. Ni Paris, dont l’ambassadeur a été rappelé récemment à Alger pour consultations, ni Tunis, où ce qui est considéré par les autorités comme scandale a éclaté, n’ont connus de changement. Madrid, en crise ouverte avec Alger depuis plusieurs mois, est également épargnée par le changement. En revanche, Bruxelles, capitale européenne où le lobby marocain est très actif et Genève et Berne où l’Algérie a fort à faire aux interpellations sur les questions des droits de l’homme, changent de main.
Le plus important mouvement a touché les consuls généraux. Toutes les capitales, à l’image de Londres, Paris, Bruxelles, Montréal ou encore les grandes villes comme Istanbul, Milan et Barcelone, où l’Algérie dispose d’une forte communauté, voient arriver de nouvelles têtes. Concernant le mouvement des consuls, il a touché essentiellement les villes françaises. Le mouvement a concerné en tout 24 ambassadeurs, 15 consuls généraux et 09 consuls, selon le communiqué des AE.
« Ces nouvelles nominations visent à redynamiser l’appareil diplomatique du pays pour le mettre au diapason des exigences de l’heure en vue d’une prise en charge efficace des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que les intérêts de l’Algérie sur les plans bilatéral, régional et international », explique le communiqué.