Dans le classement des indices de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) relatif à l’investissement dans les opérations de découverte de pétrole au niveau arabe et les pays membres durant le premier trimestre de 2022, l’Algérie semble bien se placer.
Selon un rapport de l’Organisation intitulé « Les indicateurs positifs d’investissement dans les opérations d’exploration durant le 1er trimestre 2022, et leurs répercussions sur la stabilité des marchés pétroliers dans le monde », l’Algérie est arrivée en tête en matière de nombre de découvertes pétrolières avec trois nouvelles découvertes réalisées.
La première découverte a été réalisée dans la zone d’exploration « Zemlet Al Arbi », d’une réserve géologique d’environ 140 millions de barils. La 2è découverte a été réalisée au niveau du puits de délinéation West Oglet En Nasser-2 (WOEN-2).
Pour la troisième, ça consiste en un puits d’exploration « Ouled Sidi Chikh-1 », qui, lors de l’évaluation de la production, a révélé du pétrole brut et du gaz associé avec des flux de 925 barils/jour de pétrole et de 6.456 m3/jour de gaz.
Par ailleurs, et dans le domaine du gaz, l’Arabie Saoudite arrive, selon le rapport, en première position en matière d’exploration gazière grâce à la réalisation de cinq (5) nouvelles découvertes, tandis que les Emirats arabes unis (EAU) ont fait une découverte majeure dans « la Concession Offshore 2 » dans les eaux peu profondes au large d’Abu Dhabi, les réserves géologiques variant entre 42 et 56,6 milliards de m3.
Sur l’échelle mondiale, le rapport indique que les investissements dans les domaines de l’exploration et de la production ont diminué l’année dernière de près de 23% par rapport à ceux de la période de l’avant-Covid-19.
Ce recul était accompagnée d’une baisse des nouvelles découvertes à son niveau le plus bas depuis plusieurs décennies, le volume total des nouvelles découvertes étant estimé à près de 4,7 milliards/barils d’équivalent pétrole en 2021, dont le pétrole représentait environ 66 %.
Le recul des découvertes s’est traduit par une légère baisse des réserves de pétrole et de gaz dans le monde de près d’un (1) % pour chacun, alors que les données disponibles révèlent, selon l’OPAEP, qu’une « augmentation des investissements dans l’industrie pétrolière » est prévue en 2022 pour atteindre 628 milliards USD, contre 602 milliards USD en 2021.