Me Ait Larbi rappelle que l’application de l’article 102 de la Constitution signifie la désignation du président du Conseil de nation à la tête de l’Etat, le maintien du gouvernement de Nourredine Bedoui et l’organisation des élections présidentielles par le même pouvoir.
La proposition du chef de l’Etat-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah d’appliquer l’article 102 de la Constitution comme solution à la crise politique que vit le pays depuis plus d’un mois, n’est qu’une tentative du pouvoir pour maintenir le système en place, estime l’avocat Mokrane Ait Larbi.
« C’est une nouvelle tentative du pouvoir visant à maintenir le système d’une manière ou d’une autre », accuse l’avocat dans un commentaire posté sur sa page facebook.
Pour lui, le peuple ne va pas accepter cette proposition car elle ne répond pas à ses aspirations pour le changement, la construction d’un Etat de droit et la justice sociale. Cette Algérie que revendique le peuple ne peut être construite par le pouvoir actuel « corrompu » et « dictatorial », affirme-t-il. Il ajoute : « La crise n’est pas liée aux changements de personnes ».
L’application de l’article 102 de la Constitution aurait du sens avant la révolte populaire, explique l’ex-directeur de campagne électorale d’Ali Ghediri. « La crise aujourd’hui n’est plus constitutionnelle. Elle est politique et ses solutions ne peuvent être que de nature politique », estime l’ex-vice-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).
Me Ait Larbi rappelle que l’application de l’article 102 de la Constitution signifie la désignation du président du Conseil de nation à la tête de l’Etat, le maintien du gouvernement de Nourredine Bedoui et l’organisation des élections présidentielles par le même pouvoir.