« Nous voulons aider la presse (et) ce n’est pas pour être remercié, mais c’est notre devoir et nous ne voulons pas une presse soumise au pouvoir, sinon on n’aura rien fait », a déclaré le président tunisien.
Le président de la République tunisienne, Badji Caid Essebsi a reçu jeudi au palais de Carthage les membre de la fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ), présidée par Eltayeb Zehar.
Lors de cette rencontre le président tunisien a déclaré que « sans la liberté de la presse, il n’y aura pas de processus démocratique ».
La rencontre entre la FTDJ et le président de la République a eu pour objet d’évoquer les préoccupations des secteurs de la presse écrite et de la presse électronique ainsi que la mise en place d’un conseil supérieur de la presse instaurant la déontologie journalistique dans un cadre juridique.
« La démocratie ne s’impose pas, mais elle se pratique et cette pratique a besoin de temps », a assuré le président avant d’affirmer que deux éléments étaient essentiels à la démocratie. «D’abord un Etat de droit et ensuite la liberté de la presse »ajoutant que « sans liberté de la presse, il n’y a pas de démocratie ».
En s’adressant aux directeurs des principaux organes de presse tunisiens, BCE a indiqué que « la liberté de la presse ne doit pas être au-dessus des lois de la République », indiquant que le gouvernement pourra répondre favorablement aux doléances formulées par les membres de la FTDJ. « Nous voulons aider la presse (et) ce n’est pas pour être remercié, mais c’est notre devoir et nous ne voulons pas une presse soumise au pouvoir, sinon on n’aura rien fait », a conclu le président.