Dans cet « Invité du Direct », Omar Berkouk, Expert financier, passe en revue l’état du monde à l’ère de la pandémie de Covid-19 et revient sur le cas Algérie qu’il analyse avec pertinence tout en prévenant : « Contrairement à l’Europe, l’Algérie n’a pas beaucoup de temps pour ajuster sa stratégie à l’après crise sanitaire ».
En effet, l’invité d’El Kadi Ihssan, sur le plateau de Radio M, estime que l’Algérie n’a pas le luxe du temps face aux défis qu’impose l’inédite pandémie de Coronavirus. Pis encore, et à l’en croire, l’Algérie « a un train de retard » dans ses choix industriels stratégiques, alors que le monde est au seuil du monde d’après. « A lire le procès verbal du dernier conseil de gouvernement, il ressort que le pays est toujours dans l’ancienne économie » Assène-t-il, en dénonçant « Un recueil d’intentions et une indigence de moyens ».
Selon Omar Berkouk, l’Algérie a une marge temporelle de 18 mois pour se préparer à l’après Covid, mais connaît un train de consommation supérieur à celui des années 1980 et 1990, qui avait fini par la mener à la case FMI. Et Omar Berkouk de décrire ce paradoxe : « Nous sommes beaucoup plus dépendant qu’en 90 alors que nous ne sommes pas endettés et que nous avons de l’argent en caisse, c’est paradoxal ! Il faut agir à froid il ne pas attendre… » Et Omar Berkouk de soulever des interrogations au fil de l’émission : Comment gérer au maximum les réserves de change et en même temps réformer le pays ? Quelle est la recette magique du gouvernement pour relancer l’économie alors que le flux des investissements directs étrangers (IDE) n’est pas pour tout de suite ?
Certes, l’Algérie regorge de gisements rares comme le minier ou le solaire, mais : « Les opportunités profitent pour ceux qui sont bien préparés. Sommes nous bien préparés ? » S’interroge-t-il enfin dans ce Invité du Direct, où, il passe en revue l’Etat du monde.