L’OPEP et ses partenaires se sont engagés depuis début 2017 à respecter des quotas de production spécifiques.
L’Algérie, au même titre que l’Iran, l’Irak et le Venezuela, s’est opposée à une augmentation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a indiqué ce mardi l’agence Reuters.
Citant des membres de l’OPEP, l’agence indique que lors de la réunion de la commission économique de l’organisation, lundi, pour examiner les perspectives du marché, « certains pays, dont l’Algérie, l’Iran, l’Irak et le Venezuela, ont déclaré qu’ils étaient toujours opposés à une augmentation de la production ».
Au cours de cette même réunion, indique une source de l’OPEP, il a été signalé que « si l’OPEP et ses alliés continuaient à produire au même niveau actuel, le marché risquait d’être déficitaire pour les six prochains mois ».
Cette même source précise, par ailleurs, que la Commission économique de l’OPEP estime que « la demande mondiale de pétrole devrait rester forte durant la seconde moitié de 2018, suggérant que le marché pourrait absorber une production supplémentaire du groupe ».
Si certains pays s’opposent déjà à une révision des objectifs de limitation de la production, c’est par crainte d’une possibilité de baisse des cours. Une baisse qui est déjà ressentie à une semaine de la réunion prévue les 22 et 23 juin prochain à Vienne, réunion en prévision de laquelle l’Arabie saoudite et la Russie avaient fait part de leur souhait d’augmenter leurs productions respectives.
Pour rappel, les membres de OPEP et leurs dix partenaires, dont la Russie, se sont engagés depuis début 2017, et théoriquement jusqu’à la fin de l’année en cours, à respecter des quotas de production spécifiques dans le but de faire remonter les prix dans un contexte d’offre surabondante.