La baisse de la production de l’Arabie saoudite et de l’Irak a donné un taux de conformité à l’accord de 89%.
La production de l’Opep a diminué de 170.000 barils par jour (bpj) en août, par rapport à son pic de 2017 atteint le mois précédent, les extractions libyennes étant perturbées par de nouveaux troubles et les autres pays membres respectant mieux l’accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l’année.
La production de l’Opep a été de 32,68 millions bpj en moyenne en août, selon une enquête Reuters publiée jeudi.
La baisse de la production de l’Arabie saoudite et de l’Irak a donné un taux de conformité à l’accord de 89%, soit cinq points de mieux qu’en juillet mais toujours moins que les pourcentages de plus de 90% atteints cette année.
« La production de la Libye a diminué de plus de 350.000 bpj durant la semaine écoulée », a dit Ole Hansen, analyste matières premières de Saxo Bank.
La Libye et le Nigeria ne sont pas tenus par l’accord qui prévoit une réduction de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays tels que la Russie de 1,2 million bpj de janvier 2017 à mars 2018.
La production de la Libye a diminué à 900.000 bpj en moyenne, les troubles locaux ayant entraîné la fermeture du gisement Sharara, le plus important du pays, et d’autres sites.
L’Opep avait annoncé l’an dernier un objectif de production de 32,50 millions bpj, sur la base d’une production basse de la Libye et du Nigeria. Cet objectif englobait l’Indonésie, qui a depuis quitté l’Opep, mais pas la Guinée Equatoriale, dernier pays en date à avoir rejoint l’organisation.