Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, s’est exprimé ce jeudi, au sujet de l’ouverture des bureaux de changes en Algérie. Selon lui, l’approbation de l’ouverture et le contrôle des bureaux de change, relèvent de la seule responsabilité de la Banque d’Algérie.
En réponse aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), Raouya a expliqué que la banque a mis en place le cadre réglementaire des bureaux de change, qui prévoit un mécanisme de suivi de cette activité et celui des transactions, pour assurer les objectifs de la politique de change.
Le ministre a souligné à cette occasion, que les personnes privées peuvent ouvrir un bureau de change, à condition d’obtenir un agrément préalable de la Banque d’Algérie. Le premier responsab du secteur a noté, à ce propos, qu’il s’est avéré que cette activité n’est pas à la hauteur des aspirations des investisseurs. « La preuve en est le manque de demandes d’ouverture des bureaux de change », a-t-il souligné.
Rappelons que le marché de change en Algérie, connaît pendant plusieurs années un déséquilibre des changes monétaires avec une dominance du marché parallèle. Les membres de la Commission des Affaires économiques, du Développement, du Commerce et de la Planification à l’Assemblée populaire nationale (APN), avaient affirmé auparavant, que l’échange du dinar algérien contre des devises par des intermédiaires agréés, est primordial. Ils avaient ainsi, suggéré des mesures de contrôle et de libéralisation du marché de la monnaie et des devises, en instaurant des bureaux de change réglementés à travers tout le territoire national.