La Première ministre française, Elisabeth Borne, s’est exprimée ce dimanche, peu avant son arrivée en Algérie, sur les domaines économiques qui suscitent l’intérêt de son Gouvernement. Outre le domaine énergétique, la responsable française évoque de nombreux autres secteurs que la France pourrait développer avec l’Algérie.
Dans un entretien accordé à deux médias algériens (TSA et El Khabar), Elisabeth Borne a exprimé la volonté de son pays de continuer à développer son partenariat avec l’Algérie dans le secteur énergétique, notamment en matière de Gaz naturel liquéfié (GNL), en expliquant que celui ci permettra d’ « accroître l’efficience de ses (Algérie, ndlr) capacités de production gazière, ce qui permettra d’accroitre d’autant ses capacités d’exportation vers l’Europe ».
Elle rappelle, dans ce sens, que le gaz ne représente que 20% du mix énergétique français. « La France dépend donc moins des importations en gaz que d’autres pays européens », a-elle souligné en précisant que l’Algérie représente environ 8 à 9 % du total de ses importations en gaz.
Investir dans les énergies renouvelables, mais pas que…
Plus globalement et dans la perspective d’un renforcement de la coopération, la Première ministre française a dévoilé les secteurs économiques qui intéressent son pays. « Nous voulons nouer avec l’Algérie un partenariat industriel et de recherche pour limiter les émissions d’énergies fossiles », a-t-elle indiqué.
Dans ce cadre, elle a exprimé la volonté de son Gouvernement à investir dans les énergies renouvelables, notamment dans le solaire, « qui est de toute évidence une ressource d’avenir majeure pour l’Algérie », selon elle.
Autres domaines d’intérêt pour la France: développement de partenariats économiques sur les matériaux et les terres rares. Ceci, « dans une perspective de coopération entre nos deux pays », a-t-elle fait savoir.
Selon Elisabeth Borne, « le chemin existe pour des échanges solides et bénéfiques pour l’Algérie comme pour la France ».