Au moment où le pays traverse une grave crise économique marquée par la hausse du chômage et la fermeture de nombreuses entreprises, les deux organisations patronales algériennes CGEA et CAPC sont à couteaux tirés.
En effet, une nouvelle passe d’armes a eu lieu sur les réseaux sociaux entre Saida Neghza, patronne de la Confédération Générale des Entreprises Algériennes (CGEA) et la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) (ex-FCE), qui s’accusent mutuellement d’appartenir aux réseaux de la « Issaba », affiliées au régime Bouteflika.
Montrée du doigt par la CAPC au sujet de son supposé soutien au grand patron du groupe Cevita, Issad Rebrab, Saida Neghza a répliqué en listant ses sorties sur le terrain, pour aller à la rencontre des entrepreneurs. « J’ai visité 17 wilayas à l’Est, l’Ouest, Centre et au Sud. Ma dernière visite a eu lieu hier (samedi) à Tizi-Ouzou », a-t-elle indiqué dans une vidéo reprise par le site DZnews.
Saida Neghza soutient, entre autres, que ceux qui critiquent Rebrab, ainsi que tous les hommes d’affaires, sont à la solde « Issaba ». Elle leur demande de daigne aller visiter les usines du patron de Cevital et toutes les autres, qui sont à l’Est, à l’Ouest, au Sud et en Kabylie.
Mme. Neghza n’y va pas de main morte : « Il y a une association dénommée FCE dont on a changé uniquement le nom, mais les personnes qui la constituent sont les mêmes. Comment peut-on alors prétendre que celle-ci soit partie ? Je dis, qu’avant de changer de nom, il faut d’abord changer les personnes. » a asséné la cheffe de file de la CGEA.