NetBlocks, une organisation non gouvernementale qui surveille la cybersécurité et la gouvernance d’Internet, a démenti la version des faits avancée par Algérie télécoms, suite aux fortes perturbations du réseau internent, survenue entre mercredi et vendredi derniers en Algérie.
En effet, de nombreuses plaintes et doléances de clients mécontents à cause des perturbations (voire coupures dans certains endroits) subies durant toute la journée du vendredi 21 août, ont été portées à la connaissance de la compagnie nationale de télécommunications.
Dans un communiqué publié le lendemain, la direction de l’opérateur Télécom a réagi en déclarant que les perturbations en question avaient eu lieu à l’échelle mondiale, conséquemment à un problème technique ayant impacté le réseau international.
Un argument jugé plutôt « légèr », qui n’a pas convaincu grand monde, à commencer par le président de la République ,Abdelmadjid Tebboune, qui a ordonné la résolution immédiate et définitive des problèmes liés au débit internet en Algérie.
Mais voici que Netblocks vient tordre le cou à la version avancée par Algérie télécoms, en déclarant mardi sur sa page Facebook que « les données du réseau en temps réel de 13 pays montrent une perturbation continue de l’internet avec un impact important sur l’échelle nationale pour l’Algérie, corroborant les rapports d’utilisateurs de service lent ou inutilisable depuis mercredi soir. »
Pour rappel, l’Algérie pointe à la 182e place sur 207 pays au classement mondial de la vitesse de connexion internet, avec un débit moyen de seulement 1,37 Mégabits/seconde, selon une étude publiée le 21 février dernier par le magazine économique américain CEO World.