La production algérienne de pétrole brut continue de progresser au fur et à mesure que l’OPEP+ desserre ses vannes.
La production algérienne a, en effet, atteint 1,040 million de barils par jour en moyenne, en juillet, contre une production de 1,027 millions de barils/jour en juin, marquant ainsi une hausse de 1.300 barils/jour entre juin et juillet de l’année en cours.
Cela fait plusieurs années que l’Algérie n’a pas pu produire au-delà de 900.000 barils/jour, en raison, d’abord, des restrictions imposées par l’OPEP+, conformément à sa politique de réduction de l’offre pour soutenir les cours, mais aussi à l’état de désinvestissement dans lequel était empêtré l’amont pétrolier et gazier algérien.
Ce n’est qu’à partir du second trimestre de l’année en cours que l’offre algérienne a pu excéder le 1 million de barils/jour. La production algérienne était d’à peine 984.000 barils/jour au premier trimestre de l’année avant de grimper à 1,016 au second trimestre.
En 2021, la production algérienne de pétrole brut était de 911.000 barils/jour, en moyenne, alors qu’en 2020 elle avait chuté à au-dessous de 900.000 barils/jour, soit à 899.000 bj, selon les statistiques diffusées le week-end dernier par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.
L’Algérie arrive au 3e rang africain de par les volumes produits, derrière l’Angola et le Nigeria avec, au tableau, une production de 1,180 mbj et 1,084 mbj respectivement, en juillet. L’Algérie et l’Angola sont les seuls pays africains à voir leur production en hausse, alors que les autres producteurs du Continent, le Nigeria, le Congo, la guinée équatoriale, le Gabon et la Libye ont tous connu des mouvements à la baisse.
La hausse des volumes produits par l’Algérie, combinée à l’envolée des prix de ces derniers mois, ont contribué à l’amélioration de l’état des finances publiques et des comptes extérieurs. Cependant, cette hausse des prix pourrait être de courte durée compte tenu des risques de récession qui pèsent sur l’économie mondiale.
Ali. T.