Les cours de pétrole se sont stabilisé, ce mardi 30 août, à l’ouverture des marchés au niveau de l’ouverture d’hier. Les craintes sur la récession aux USA et en Europe maintiennent la pression sur la demande. Quant aux prix du gaz, ils ont notamment connu une baisse, après avoir enregistré des prix records en Europe, qui se prépare à l’interruption de livraison du gaz russe.
En effet, le prix du baril de la mer du Nord, pour des livraisons en octobre prochain, ont enregistré une légère hausse de 2,23% pour atteindre les 102,75 dollars. Pour le WTI américain, pour des livraisons en septembre, il a connu une baisse de 1,62%, pour se stabiliser à 95,44 dollars.
Dans le panier des pays de l’OPEP, le Saharan Blend algérien, il a connu une légère baisse, par rapport à la fermeture des marchés de la semaine passée. Ce mardi 30 août, il a perdu 0.67% pour se stabiliser à son tour à 98.79 dollars.
Pour les experts, « le scénario est extrêmement familier », explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. « C’est la récession contre la pénurie de l’offre, la baisse de la demande contre la baisse de la production. »
De l’autre côté de l’atlantique, la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole (USA) vendredi a « confirmé les craintes de ceux qui s’inquiètent des perspectives économiques sombres induites par l’inflation », poursuit-il.
Sur le marché du gaz naturel, le TTF néerlandais (référence du marché européen), il a évolué à 259,405 euros le mégawattheure (MWh), poursuivant sa baisse et s’éloignant de son récent sommet depuis le début de la guerre en Ukraine, atteint la semaine passée.