M A G H R E B

E M E R G E N T

Hydrocarbures

Pétrole/gaz de schiste : opportunités et risques pour l’Algérie (opinion)

Par Yazid Ferhat
mai 13, 2015
Pétrole/gaz de schiste : opportunités et  risques pour l’Algérie (opinion)

Pour l’Algérie, il s‘agit d’être ni contre ni pour ; l’objectif stratégique est de s’insérer dans le cadre de la transition énergétique reposant sur un mix énergétique pouvant être une opportunité face à l’épuisement de ses ressources traditionnelles à l’horizon 2030 mais devant évaluer les risques sans passion.

 

A.-Privilégier le dialogue

 Au préalable je voudrais dénoncer certains propos d’anti nationalistes que certains voudraient faire porter  aux populations du Sud. Ayant vécu durant les années 1972/1973 en tant qu’officier d’administration pour la route de l’unité africaine  à El Goléa et In Sahah, je peux affirmer que les populations  du Sud tiennent à l’unité nationale et  qu’il faut  savoir uniquement dialoguer  avec ces populations paisibles. L’option du gaz de schiste a été  introduite dans la nouvelle loi des hydrocarbures mais avec des garde-fous. Le problème stratégique de l’Algérie est d’éviter les débats stériles. Cette option est une opportunité  face à l’épuisement des réserves -l’énergie étant au cœur de la sécurité nationale- mais doit passer par l’évaluation des risques et la formation, ce qui renvoie globalement  à la gouvernance.  Concernant ce dossier, l’Agence américaine sur l’Energie a estimé que le monde aurait environ 207 billions de mètres cubes répartis comme suit : la Chine 32, l’Argentine 23, l’Algérie 20, les USA 19, le Canada 16, le Mexique 15, l’Australie 12, l’Afrique du Sud 11, la Russie 8 et le Brésil 7 billions de mètres cubes. Les gisements de gaz de schiste en Algérie sont situés essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et Tindouf. Est-ce que ces données sont-elles faibles pour l’Algérie ? Les orientations du Président de la république et du Premier ministre sont sans équivoque : l’Algérie est en phase d’exploration et non d’exploitation1. A la suite de faux débats, j’ai présenté un dossier élaboré sous ma direction  regroupant des experts nationaux et étrangers au Premier ministre le 24 février 2015. De l’avis de la majorité des experts, l’énergie étant au cœur de la sécurité nationale, c’est une opportunité pour l’Algérie, sous réserve de sa rentabilité économique (‘ non rentable actuellement pour l’Algérie le coût d‘un puits étant estimé entre 15/20 millions de dollars), de la protection de l’environnement et des nappes phréatiques d’eau du Sud. La majorité des experts, notant que ce dossier sensible nécessite une formation pointue posent une problématique sociétale ; une bonne communication en direction de la société. Pour éviter de perturber la gestion de Sonatrach, société commerciale stratégique, il a été préconisé que ses dirigeants évitent de s’exposer aux débats, devant laisser au ministre, seul habilité politiquement, à exposer ses arguments. À ce titre, il est souhaitable qu’une institution indépendante soit créée. Elle ne doit pas relever d’un seul département ministériel, évitant d’être juge et partie, mais du président de la République ou du Premier ministre. Elle doit également associer la société civile de chaque région, des experts indépendants, des représentants du ministère de l’Energie et d’autres départements ministériels, travaillant en étroite collaboration avec les institutions internationales. Je rappelle que le Président de la république et le Premier ministre ont tenu à souligner que l’Algérie est à l’ère de l’exploration, et l’exploitation qui ne verra pas le jour avant 2020/2025 sous réserve du respect de l’environnement et de la rentabilité, principes contenus dans la loi des hydrocarbures votée en 2013. Les experts ont tenu à rappeler que le  problème central est de définir le futur modèle de consommation énergétique allant vers un mix énergétique. Il s’agit de ne pas privilégier une énergie aux dépens d’autres, afin de ne pas polluer le paysage médiatique, laisser aux experts le soin de débatte scientifiquement, tenant compte des nouvelles mutations énergétique.

 B- Huit  précisions sur le gaz de schiste  s’imposent

1.- La fracturation est obtenue par l’injection d’eau à haute pression (environ 300 bars à 2 500/3000 mètres) contenant des additifs afin de rendre plus efficace la fracturation dont du sable de granulométrie adaptée, des biocides, des lubrifiants et des détergents afin d’augmenter la désorption du gaz.

2.- Il faut savoir d’abord que le gaz de schiste est concurrencé par d’autres énergies substituables et que les normes internationales donnent un coefficient de récupération moyen de 15/20% et exceptionnellement 30%, pouvant  découvrir des milliers de gisements mais non rentables financièrement, les réserves se calculent selon le couple prix international des énergies et coût.

3.- 1000 puits donnent environ 50 milliards de mètres cubes gazeux par an. Pour les 1000 puits, la durée de vie ne dépasse pas cinq années, devant se déplacer vers d’autres sites assistant. Donc à un perforage sur un espace déterminé comme un morceau de gruyère.

4.- Environ  1000 puits est une hypothèse puisque même pour le gaz traditionnel, le maximum de forage n’a jamais dépassé 200 puits. Même dans cette hypothèse maximale de 200 puits donnant 10 milliards de mètres cubes gazeux non conventionnel, un peu plus que le projet GALSI actuellement gelé, dont le coût est passé de 2,5 à 4 milliards de dollars fin 2014 , non rentable au vu du prix actuel, dont la capacité prévue était de 8 milliards de mètres cubes gazeux.

5.- La rentabilité implique – au vu de la structure des prix actuels au niveau international, concurrencé par le gaz conventionnel- un coût minimum de 12 dollars le MBTU et un prix de cession supérieur à 15/17 dollars le MBTU. En tenant compte du coût de transport en s’alignant sur l’Asie puisqu’aux USA le MBTU varie entre 4/5 dollars et en Europe après la catastrophe au Japon entre 9/12 dollars le MBTU.

Pour s’aligner sur le prix de cession actuel, devant tenir compte de la profondeur ( le coût n’est pas le même pour 600 mètres ou 2000/3000 mètres supposant le bétonnage),  le coût du forage du gaz non conventionnel d’un puits devrait être moins de 5/7 millions de dollars pour être rentable, alors que selon les experts  il donnerait dans la situation actuelle 18/20 millions de dollars par puits

6.-  . L’exploitation de ce gaz implique de prendre en compte que cela nécessite une forte consommation d’eau douce,  et en cas d’eau saumâtre, il faut des unités de dessalement extrêmement coûteuses, autant que les techniques de recyclage de l’eau.

7.- Surtout cela peut avoir des effets nocifs sur l’environnement, (émission de gaz à effet de serre), la fracturation des roches pouvant conduire à un déséquilibre spatial et écologique. Et en cas de non maîtrise technologique,  elle peut infecter les nappes phréatiques au Sud, l’eau devenant impropre à la consommation avec des risques de maladies comme le cancer.

8.- Seuls les USA maîtrisent, encore imparfaitement, cette technologie de fracturation hydraulique. Un co-partenariat incluant des clauses restrictives avec d’importantes pénalités en cas de non-respect de l’environnement et la formation des Algériens pour tout opérateur étranger (USA et autres) est indispensable.

 C- D’autres techniques en cours  économisant l’eau et les produits chimiques

  Aujourd’hui, pour récupérer le gaz de schiste, la technique utilisée est la fracturation hydraulique,  consistant  à injecter un fluide consistant d’environ 90% d’eau, 8 à 9,5% de « proppants » (sable ou billes de céramique) et 0,5 à 2% d’additifs chimiques – sous très haute pression. Au niveau tant  de la communauté scientifique que des opérateurs, l’objectif  premier est d’améliorer la fracturation hydraulique. Les   recherches s’orientant  sur la réduction de la consommation d’eau, le traitement des eaux de surface, l’empreinte au sol, ainsi que la gestion des risques sismiques induits. Concernant le problème de l’eau qui constituera l’enjeu géostratégique fondamental  du XXIème siècle (l’or bleu), selon les experts,  trois types de fluides peuvent être utilisés à la place de l’eau : le gaz de pétrole liquéfié (GPL), essentiellement du propane, les  mousses (foams) d’azote (N2) ou de dioxyde de carbone (CO2)  et l’azote ou le dioxyde de carbone liquides. L’utilisation des gaz liquides permet de se passer complètement ou en grande partie  d’eau et d’additifs. Pour les mousses, par exemple  la réduction est de 80 % du volume d’eau nécessaire étant  gélifiées à l’aide de dérivés de la gomme de Guar. Ainsi sans être exhaustif, du fait de larges mouvements écologiques  à travers le monde, des alternatives à la fracturation hydraulique sont  encore à un stade expérimental et demandent  à être plus largement testées, l’objectif étant  de  minimiser l’impact environnemental de la fracturation hydraulique tant pour les volumes traités que pour la qualité des eaux  et  de diminuer significativement la consommation d’eau et/ou d’augmenter la production de gaz.  La fracturation au gel de propane est en cours d’utilisation sur environ 400 puits au Canada et aux États-Unis (plus de 1.000 fracturations déjà effectuées). L’eau pourrait  aussi être remplacée par du propane pur (non-inflammable), ce qui permettrait d’éliminer l’utilisation de produits chimiques. Les premiers puits utilisant cette méthode ont été fracturés avec succès en décembre 2012 aux États-Unis. Nous avons  la  fracturation exothermique non-hydraulique (ou fracturation sèche) qui  injecte de l’hélium liquide, des oxydes de métaux et des pierres ponce dans le puits, la  fracturation à gaz pur peu nocive pour l’environnement  surtout utilisée dans des formations de roche qui sont sensibles à l’eau à maximum 1500 m de profondeur ; la fracturation pneumatique qui  injecte de l’air comprimé dans la roche-mère pour la désintégrer par ondes de chocs, n’utilisant pas  d’eau,  remplacée par l’air mais utilisant certains produits chimiques en nombre restreints ;  enfin la stimulation par arc électrique (ou la fracturation hydroélectrique) qui  libère le gaz en provoquant des microfissures dans la roche par ondes acoustiques, utilisant selon les experts pas ou  très peu d’ eau, ni proppants ou produits chimiques, mais nécessitant beaucoup  d’ électricité.   Selon   certains experts, à l’horizon 2040/2050,  l’hydrogène est une piste sérieuse enrichissant   le « mix » ou le bouquet énergétique mondial,  pour le transport et le stockage des énergies intermittentes  et   pourrait aussi permettre de produire directement de l’énergie tout en protégeant l’environnement. L’hydrogène en brûlant dans l’air n’émettant  aucun polluant et ne produisant  que de l’eau. Un rapport rédigé le 22 janvier 2014 par des experts pour le parlement français  à partir de tests expérimentaux montre   qu’un (1) kg d’hydrogène libère environ trois fois plus d’énergie qu’un (1) kg d’essence, mais que pour  produire autant d’énergie qu’un litre d’essence, il faut 4,6 litres d’hydrogène comprimé à 700 bars (700 fois la pression atmosphérique). Cette étude rappelle également qu’il suffit d’un kilo de d’hydrogène (H2), stocké sous pression, (représentant un coût d’environ huit euros) pour effectuer une centaine de kilomètres dans un véhicule équipé d’une pile à combustible. Toujours selon ce rapport,  à terme,  avec le développement conjoint des véhicules à hydrogène et des piles à combustible destinées aux bâtiments et logements, on peut tout à fait imaginer le développement d’un réseau de production et de distribution transversale et décentralisée d’énergie. Dans ce schéma, organisé à partir de réseaux intelligents « en grille », les immeubles de bureaux et les habitations produiraient ou stockeraient leur chaleur et leur électricité sous forme d’hydrogène et pourraient également alimenter en partie le parc grandissant de véhicules à hydrogène. Mais ce concept fonctionnerait également dans l’autre sens et les voitures à hydrogène, lorsqu’elles ne seraient pas en circulation, deviendraient autant de microcentrales de production d’énergie qui pourraient à leur tour contribuer à l’alimentation électrique des bâtiments et logements.

D.-  Aller vers la  transition énergétique

Pour l’Algérie, il s‘agit d’être ni contre ni pour ; l’objectif stratégique est de s’insérer dans le cadre de la transition énergétique reposant sur un mix énergétique pouvant être une opportunité face à l’épuisement de ses ressources traditionnelles à l’horizon 2030 mais devant évaluer les risques sans passion. Et là on revient à la ressource humaine pilier de tout processus de développement fiable et d’éviter cette mentalité bureaucratique rentière de non maturation des projets surtout pour ce cas stratégique. Car, si l’humanité est passée du charbon aux hydrocarbures ce n’est pas  parce  qu’il n’y avait pas  de charbon dont les réserves mondiales dépassent 200 ans contre 40/50  ans pour le pétrole/gaz  traditionnel mais que grâce à la révolution technologiques la rentabilité économique était meilleure.  La transition  pouvant être définie comme  le passage d’une civilisation humaine construite sur une énergie essentiellement fossile, polluante, abondante, et peu onéreuse, à une civilisation où l’énergie est renouvelable, rare, chère, et moins polluante ayant  pour objectif le remplacement à terme des énergies de stock (pétrole, charbon, gaz, uranium) par les énergies de flux (éolien, solaire, biomasse). Le développement actuel de l’extraction d’énergies fossiles dites « non conventionnelles », telles que les gaz de schistes ou le pétrole off-shore profond, peuvent  repousser  le pic, sans pour autant modifier le caractère épuisable de ces ressources. D’une manière générale,  l’énergie est au cœur de la souveraineté des Etats et de leurs politiques de sécurité allant parfois à provoquer des guerres. Les avancées techniques (Gnl-gaz  naturel liquéfié, gaz de schiste, amélioration des performances d’exploitation de gisements d’hydrocarbures) couplées aux  dynamiques économiques modifient les rapports de force à l’échelle mondiale  et  affectent également les recompositions  politiques à l’intérieur des Etats comme à l’échelle des espaces régionaux. Aussi s’agit-il de  cerner le concept de transition énergétique  impliquant  de bien répondre à cinq questions essentielles. 

1-Premièrement, si l’humanité généralisait   le mode de consommation énergétique  des pays riches,  il nous faudrait les ressources de 4 ou 5 planètes d’où l’urgence d’une adaptation pour un nouveau modèle de consommation.

2-Deuxièmement, la transition énergétique renvoie à d’autres sujets que techniques, posant  la problématique sociétale,  autant que la  fiscalité énergétique  influant sur le choix des allocations des ressources et ayant un impact sur la  répartition du revenu par catégories socio professionnelles. Il ne suffit pas de faire une loi car le déterminant  c’est le socle social. Cela pose la problématique d’un nouveau modèle de croissance : tous les secteurs économiques, tous les  ménages sont concernés : transport, BTPH ; industries, agriculture. Les choix techniques d’aujourd’hui  engagent la société sur le long terme. Il ne faut pas être pessimiste. Nous devons  faire confiance au génie humain.

3-Troisièmement, il faut  être réaliste  et d’éviter  une vision unilatérale car les fossiles classiques demeureront encore pour longtemps  la principale source d’énergie. Aussi, la transition énergétique doit être  fondée sur deux principes : d’abord, sur  la sobriété énergique (efficacité énergétique),  impliquant  la maîtrise de la demande, la sensibilisation, mais aussi la formation pour forger de nouveaux comportements et donc un changement de culture. C’est-à-dire qu’il faut  de nouveaux réseaux, un nouveau système de financement par de nouvelles politiques publiques, agir sur la réduction des besoins énergétiques en amont en augmentant l’efficacité des équipements et de leurs usages. Par exemple, trouver de  nouveaux procédés pour le BTPH et  le transport pour des  économies  en énergie, (plus de 7O% de la consommation d’énergie) passant par la  rénovation des bâtiments existants et un nouveau mode de transport.

4-Quatrièmement,  cela renvoie   au Mix énergétique qui nécessitera d’adapter le  réseau électrique aux  nouveaux usages,  supposant  un nouveau réseau de distribution adapté aux nouvelles productions  et de consommations pour garantir la continuité de fourniture  et au meilleur prix.

5.-Cinquièmement,  la transition énergétique suppose un consensus social, l’acceptabilité des citoyens du fait de la hausse à court terme du coût de l’énergie, mais profitable aux générations futures, supposant des mécanismes  car la question fondamentale est la suivante : cette transition énergétique, combien ça coûte, combien ça rapporte  et qui en seront les bénéficiaires? La transition énergétique est un processus  long éminemment politique qui devrait être traitée loin de toute polémique politique, en étant constructif et non partisan, impliquant un nouveau modèle de consommation évolutif. D’autres besoins nouveaux pourront apparaître au fil des décennies, l’objectif stratégique étant d’éviter la précarité énergétique de la majorité.

En résumé,  il faut pour éviter   des débats stériles clarifier le rôle des institutions chargées de la stratégie énergétique notamment réactiver le conseil national de l’Energie seul habilité à tracer la politique énergétique future du pays.

(*) Professeur des Universités Expert international, Dr Abderrahmane MEBTOUL ancien directeur d’Etudes Sonatrach-Ministère-Energie 1974/2006 / [email protected]

 (1)    Extrait  de la   conférence du professeur des Universités Expert international, Dr Abderrahmane MEBTOUL-Direction générale  de la sureté nationale-DGSN-  Ecole supérieure de police Châteauneuf Alger – et diffusé à l’Ouest par vidéo/conférence  avec l’école supérieure  de police de Sidi Bel Abbès et à l’Est avec l’école supérieure de police d’Annaba  avec un très large débat avec ces trois écoles et ce le 12 mai 2015 pendant trois heures  de 10h à 13h

ARTICLES SIMILAIRES

Actualités Energie

Étude du potentiel algérien en hydrocarbures : Alnaft signe un accord avec le norvégien Equinor

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a signé une convention avec la compagnie norvégienne EQUINOR pour la réalisation d’une étude sur le potentiel algérien en hydrocarbures,… Lire Plus

Actualités Energie

Sonatrach : des sommes d’investissements « astronomiques » prévues pour 2024/2028

Les investissements de la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, deviennent de plus en plus ambitieuses. Les P-DG du groupe qui se succèdent revoient leurs enveloppes d’investissement monter en hausse. En janvier… Lire Plus

Actualités Energie

Étude du potentiel algérien en hydrocarbures : Alnaft signe un accord avec le norvégien Equinor

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a signé une convention avec la compagnie norvégienne EQUINOR pour la réalisation d’une étude sur le potentiel algérien en hydrocarbures,… Lire Plus

Actualités Energie

Étude du potentiel algérien en hydrocarbures : Alnaft signe un accord avec le norvégien Equinor

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a signé une convention avec la compagnie norvégienne EQUINOR pour la réalisation d’une étude sur le potentiel algérien en hydrocarbures,… Lire Plus

Actualités Energie

Étude du potentiel algérien en hydrocarbures : Alnaft signe un accord avec le norvégien Equinor

L’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a signé une convention avec la compagnie norvégienne EQUINOR pour la réalisation d’une étude sur le potentiel algérien en hydrocarbures,… Lire Plus