Le P-DG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, n’a pas écarté ce dimanche, l’dée d’un baril de pétrole à 100 dollars, ou même plus, en 2022.
Dans une déclaration à la chaîne algérienne internationale « AL24″, Hakkar a fait savoir qu’il avait foi en les estimations des organismes et observateurs du secteur pétrolier, qui prévoient une tendance d’un baril à 60 et 70 dollars pour cette nouvelle année, soulignant que « cela n’empêchait pas une hausse qui pourrait atteindre les 100 dollars et plus en 2022 ».
Pour le P-DG de la compagnie pétrolière nationale, un baril de pétrole à 60 et 70 dollars « est satisfaisant » pour Sonatrach, ce qui lui permettrait, selon lui, « de couvrir toutes les charges en termes d’investissement sans avoir recours à l’endettement ».
Hakkar a estimé dans ce sens qu’un baril oscillant entre 70 et 80 dollars, est un prix convenable à la fois aux pays producteurs et consommateurs.
Une hausse de production de 10 000 baril/jour
Concernant la dégringolade des prix du pétrole au début de la pandémie de Covid-19, atteignant les 11 dollars au début de 2020, Hakkar a indiqué que l’intervention de l’Opep a joué un rôle important pour le soutien des prix du brut.
L’invité de la chaine internationale a révélé que l’Algérie avait baissé sa production, qui était d’un millions de baril jour, à 720 000 baril/jour. Cette opération, selon le P-DG de Sonatrach, a obligé l’entreprise à fournir plus d’effort pour la maintien des puits de pétrole en production et empêcher leur assèchement avec la baisse de la dynamique de production.
Dans ce sens, Hakkar a exprimé son soulagement après la décision de l’Opep+ d’augmenter graduellement la production des pays producteurs. « Ce qui a permis à l’Algérie de rajouter sur le marché 10 000 baril/jour », a indiqué le P-DG de Sonatrach.