Les pays de l’Opep veulent améliorer la mise en oeuvre de leur accord sur une baisse de la production de pétrole, même s’il a déjà été respecté à plus de 90% en janvier, a déclaré mardi le secrétaire général de l’organisation.
Pour faire remonter les cours, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a conclu fin novembre un accord de baisse de sa production de 1,2 million de barils par jour (bpj) à partir du 1er janvier. Onze producteurs extérieurs à l’Opep, dont la Russie, ont prévu de participer à cet effort en réduisant leurs propres extractions de 558.000 bpj globalement.
Les données pour le mois de janvier contenues dans le dernier rapport mensuel de l’Opep montrent que les pays du cartel ont respecté l’accord à plus de 90%, a dit le secrétaire général de l’Opep.
« Tous les pays concernés restent déterminés à atteindre un plus haut niveau de conformité », a déclaré Mohammad Barkindo selon la version écrite d’un discours prononcé à Londres.
Même si cet accord au sein de l’Opep et avec les pays extérieurs à l’Opep soutient les cours, avec un baril de Brent LCOc1 dont le prix a plus que doublé à 57 dollars depuis un creux en janvier 2016, la hausse des stocks américains et la perspective d’une reprise des extractions de schiste aux Etats-Unis limitent ce rebond.
Mohammad Barkindo s’attend néanmoins à une contraction des stocks de pétrole cette année. Il juge toutefois prématuré d’envisager une prolongation de l’accord en raison des incertitudes persistantes quant à l’évolution du marché.