La rareté des investissements dans le secteur pétroliers mais également le manque d’entretien des installations pétrolières sont les principaux facteurs à l’origine de la baisse de la production vénézuélienne.
Le chiffre d’affaires de la compagnie pétrolière publique vénézuélienne (PDVSA) a chuté de 33,5% durant l’année 2016, suite à la baisse des prix du pétrole sur le marché mondiaux.
Dans un bilan rendu public, il y a quelques jours, la compagnie signale que son chiffre d’affaires a atteint 48 milliards de dollars en 2016, contre 72,17 milliards un an plus tôt.
Le Venezuela actuellement en proie à des troubles internes, essentiellement résultant de la baisse du prix du pétrole, a vendu son pétrole, en 2016, à un prix moyen de 35,15 dollars le baril. Une année plus tôt, le prix moyen du pétrole vénézuélien était de 44,65 dollars.
Pour faire face à la baisse inquiétante de son chiffre d’affaires, la compagnie PDVSA a tenté de réduire les coûts de production et à réussi à économiser, en 2016, un total de 7,7 milliards de dollars.
Malgré la phase difficile qu’il traverse, ce pays dispose d’énormes réserves pétrolières avec plus de 77,2 milliards de barils selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et 78 milliards de barils, selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont il est membre.
Les chiffres 2017 pas du tout encourageant
Les responsables de PDVSA ont exprimé récemment leur volonté de continuer à honorer les engagements de la compagnie publique vénézuélienne « envers les institutions financières et les détenteurs de bons sur le marché international », en dépit des difficultés que rencontre leur pays.
Il faut dire cependant que les chiffres de l’année 2017 ne sont pas très encourageants, la compagnie ayant annoncé une production de 1,9 millions de barils par jour, en moyenne, soit quelque 600 000 barils en moins par jour par rapport à l’année 2016. Le chiffre de l’année en cours est également inférieur d’un million de barils par rapport à l’année 2015.
La rareté des investissements dans le secteur pétroliers mais également le manque d’entretien des installations pétrolières sont les principaux facteurs à l’origine de la baisse de la production vénézuélienne, selon la compagnie publique.