Les prix du pétrole repartent à la hausse ce mardi 27 septembre, après plus d’une semaine de baisse. C’est l’effet de l’approche de l’entrée en vigueur des sanctions européennes contre le brut russe et des craintes d’une acceptation des pays de l’OPEP+ de la demande russe de réduire la production d’un million de barils par jour.
En effet, ce 27 septembre, le prix du baril de brut de la mer du Nord, pour des livraisons en novembre prochain, a augmenté de 1,57% et a atteint les 85,38 dollars. Quant au WTI américain, il a grimpé de 1,38% et atteint les 77,77 dollars.
Les cours du brut reprenaient leur souffle après une nouvelle séance en baisse la veille, conduite par les risques croissants de récession mondiale, ce qui ferait effondrer la demande. « Mais au-delà des préoccupations sur la demande, nous avons des problèmes sérieux concernant l’offre, liés aux sanctions à venir », expliquent les analystent.
L’approche de l’entrée en vigueur de l’embargo de l’Union européenne sur les importations de pétrole russe le 5 décembre prochain soutient les cours, ramenant les craintes d’un manque d’approvisionnement sur le devant de la scène.
Un scénario fait aussi son chemin parmi les analystes. C’est celui d’une nouvelle réduction de l’objectif de production total des membres de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) lors de leur réunion du 5 octobre prochain.
Pour rappelle, en début septembre, l’alliance avait décidé de baisser ses quotas de 100.000 barils par jour pour le mois d’octobre, réduction certes symbolique, mais inédite depuis les coupes drastiques opérées par le groupe pour faire face à l’effondrement de la demande au plus fort de la pandémie de Covid-19.