La décision des pays de l’OPEP+ de limiter l’augmentation à 400 000 B/j pour le mois de février prochain, a permis aux cours du pétrole de rester stables au 3ème jour consécutif. Ils se rapprochent de ce fait d’un niveau proche de leurs sommets en plus d’un mois.
La semaine a commencé lundi avec une tendance haussière qui s’est confirmée hier mardi, ce qui a permis au baril de Brent d’atteindre les 80,86 dollars américain (USD) ce mercredi 5 janvier pour les livraisons de février et mars prochains. Le Saharian Blend (référence du brut algérien) a quant à lui a atteint ce mercredi après-midi les 81,07 USD. Le WTI américain a perdu 0,6% dans la matinée et s’est stabilisé à 77,87 USD.
Après une brève réunion en ligne, l’Opep a annoncé mardi l’augmentation de sa production de 400.000 barils par jour en février. Une décision sans surprise pour de nombreux analystes. Cette décision a envoyé un signal au marché selon lequel l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (Opep+) était confiante quant à la résistance de la demande face au variant Omicron.
Le gaz reste sur sa lancée
Concernant le gaz, le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, prenait 3,4% à 91,51 euros le mégawattheure (MWh).
Les prix du gaz en Europe restent « extrêmement volatiles » en raison « de la réduction des exportations de la Russie via le gazoduc Yamal et via l’Ukraine »,a expliqué à l’AFP Richard Gorry, analyste chez JBC Energy à Singapour.
« La nouvelle dynamique à la hausse est également liée aux prévisions de temps plus froid dans les jours et semaines à venir, ce qui stimulera la demande », a-t-il ajouté.
Avec Agences