Les prix du pétrole ont enregistré une nouvelle hausse ce début de semaine, après une baisse remarquée vendredi.
Ainsi, le baril du Brent, référence du pétrole algérien, s’est affiché ce lundi matin (10h40) à 43,52 dollars, après un week-end marqué par des chiffres peu encourageants, notamment après l’euphorie suscitée en début de la semaine dernière par les résultats prometteurs d’un potentiel vaccin contre la Covid-19.
En effet, les cours avaient été dopés lundi passé par l’annonce des deux laboratoires, l’américain Pfizer et allemand BioNTech, d’un vaccin « efficace à 90% contre laCovid-19 ».
Mais l’Agence internationale de l’énergie (AIE), a revu en baisse ses prévisions ce jeudi, sur la demande pétrolière mondiale de cette année, en raison de la deuxième vague de Covid-19 qui affecte l’Europe et les États-Unis.
Aussi, l’Agence américaine d’Information sur l’Energie (EIA) a rapporté le jour même (jeudi), que les réserves commerciales de brut ont augmenté de 4,3 millions de barils (MB) au 6 novembre aux États-Unis, s’établissant à 488,7 MB. Un autre signal peu encourageant pour la demande.
Pour les experts, cette hausse surprise fait craindre une offre excédentaire dans un marché déjà plombé par une consommation en berne en raison de la résurgence de la pandémie et du ralentissement des déplacements.